Regard sur la saison 2013-2014 de l'Opéra de Montréal
Scène

Regard sur la saison 2013-2014 de l’Opéra de Montréal

Par voie de communiqué, l’Opéra donne plus de détails sur les cinq opéras à l’affiche sur la grande scène, dont la commémoration du bicentenaire de Verdi et une première collaboration avec l’École nationale de cirque pour l’Atelier lyrique.

L’équipe de l’Opéra de Montréal, sous la direction générale de Pierre Dufour, dévoilait, à l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts, la programmation de sa 34e saison, concoctée par son directeur artistique Michel Beaulac.

La saison débute avec Lakmé, de Leo Delibes, une production chatoyante, aux couleurs de Bollywood, jouée à guichets fermés en 2007 et de retour à la demande générale. Une partition richement orchestrée et débordante de mélodies enivrantes: du célébrissime air des clochettes, haute voltige pour soprano, à la langueur magique du duo des fleurs («Dôme épais»), souvent utilisé au cinéma et dans la publicité.

Suivra Falstaff, de Giuseppe Verdi, pour souligner le 200e anniversaire de Verdi. Son ultime opéra, inspiré de Shakespeare et de nouveau à l’affiche à l’Opéra de Montréal après presque 20 ans d’absence. Le compositeur qui a tant fait pleurer signe ici un chef-d’oeuvre de comédie burlesque, une farce musicale tourbillonnante où chaque note est un éclat de rire. Elle marque le retour sur la scène montréalaise de Marie-Nicole Lemieux, dans le rôle de l’irrésistible Mrs. Quickly, pour lequel elle a été acclamée dans toutes les grandes maisons d’Europe, du Covent Garden de Londres à la Scala de Milan, en passant par l’Opéra de Paris.

Puis on verra Porgy and Bess, de George Gershwin, qui fait son entrée au répertoire de l’Opéra de Montréal. Selon les volontés du compositeur, une distribution entièrement noire occupe la scène. Participation inédite: le Montreal Jubilation Gospel Choir fait ses grands débuts à la compagnie. Autres débuts attendus, ceux de la Canadienne de réputation internationale, Measha Brueggergosman. Cette pièce marque le retour de Marie-Josée Lord à l’Opéra de Montréal. Une partition géniale qui opère la fusion entre l’opéra européen et le jazz américain.

En mai sera présenté Turandot, le plus impressionnant et le plus luxuriant opéra de Giacomo Pucini. Une partition qui mélange la comédie et la tragédie. Des personnages plus grands que nature, des voix à la mesure de leur démesure. Un torrent d’envoûtantes mélodies, accompagnées par un orchestre déchaîné et pourtant d’un raffinement insurpassé. L’occasion d’entendre en contexte l’un des plus grands hits de tout le répertoire, l’incontournable «Nessun dorma», cheval de bataille de tous les grands ténors. Une distribution internationale, incluant des retrouvailles avec un chouchou du public montréalais, la bouleversante Hiromi Omura dans le rôle de Liù, mais aussi des découvertes, telle la puissante soprano russe, Galina Shesterneva.

L’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal présente Hänsel et Gretel, de Engelbert Humperdinck. Écrite par un disciple de Wagner, cette oeuvre unit la richesse d’un orchestre romantique à la simplicité des chansons folkloriques, alliage de raffinement et d’accessibilité. Les jeunes chanteurs de l’Atelier retombent en enfance avec un conte pour grands et petits. Des mélodies rafraîchissantes et entraînantes, lancées par des personnages colorés. Une première collaboration avec l’École nationale de cirque, dont les artistes soulignent de leurs prouesses cet opéra féerique, et une dixième avec l’École nationale de théâtre du Canada. 

Détails de la programmation au operademontreal.com/fr.