Printemps nordique: regard sur les arts vivants
Le Printemps Nordique, qui en est à sa première année, prendra d’assaut la Place des Arts pour une manifestation artistique de grande envergure du 4 au 29 avril prochain.
L’occasion de découvrir les pratiques de plusieurs artistes issus de cultures nordiques, mais aussi de prendre conscience des enjeux sociaux et culturels de pays tels que la Norvège, le Danemark, la Suède, l’Islande et de la Finlande.
En plus des spectacles touchant au théâtre, à l’opéra, à la danse, au cirque et à la musique, l’évènement créé par Clothilde Cardinal, la directrice de la programmation de la Place des Arts, offre aussi des tables rondes, des classes de maître et des échanges avec le public dans leur volet gratuit.
Parmi les riches propositions du côté des arts de la scène, on relève Again de la compagnie zero visibility corp. mené par la norvégienne Ina Christel Johannessen. Le spectacle, présenté en collaboration avec Danse Danse, met en scène «les mêmes gestes, des mêmes émotions, pour au final, donner une oeuvre unique». On note la présence de la Québécoise Anne Plamondon comme danseuse invitée. Toujours en danse, à la Cinquième Salle, le chorégraphe finlandais Tero Saarinen propose Breath, un mariage entre danse et musique où il s’allie à l’accordéoniste Kimmo Pohjonen.
Conjointement avec la Tohu, le Printemps nordique présente aussi Dois, un spectacle multidisciplinaire autour du lien fraternel où Luis Pedro Sartori do Vale invite son frère Pedro à explorer l’art du tir à l’arc. Deux artistes unis dans une expérience humaine et circassienne.
Le théâtre n’est pas en reste, avec la première visite au Québec du Théâtre dramatique royal de Suède avec la pièce Doktor Glas, adapté du roman de Hjalmar Söderberg. Il s’agit de l’histoire d’un médecin romantique et solitaire qui dédie une vie de dévotion à ses patients dans le Stockholm du XIXe siècle, campé par le comédien Krister Henriksson.
On termine avec The Knowledge, un spectacle solo de la suédoise Gunilla Heilborn, habituée à allier plusieurs médiums dans ses créations. Dans celle-ci, elle aborde le cerveau en faisant appel aux mots et aux images. On peut s’attendre à une sorte de conférence-performance qui questionne notre rapport à la mémoire.