L’Oeil de Poisson dévoile sa programmation
Situé dans l’épicentre absolu des arts actuels à Québec (en l’occurrence: le complexe de la Coopérative Méduse) L’Oeil de Poisson offre une vitrine de choix pour les créateurs visuels depuis 1985. Et la saison 2013-2014 ne fera pas exception à la règle.
Ils sont reçu plus de 300 dossiers d’une trentaine de pays dans la dernière année, mais seule la crème de la crème a été retenue. Des expositions ou des œuvres performatives en provenance de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas, des États-Unis (entre autres) mais aussi du Québec. D’ailleurs c’est Paryse Martin qui s’est vue octroyer l’honneur d’ouvrir le bal le 6 septembre prochain avec Histoires lacrymogènes. Fait intéressant: l’artiste a choisi de partager l’espace de diffusion avec Josée Landry Sirois et ses Débris d’impression ainsi qu’avec le projet tout frais que Julie Gagnon a mis sur pied conjointement avec Steven Girard.
Une collaboration avec Art Nomade – un événement de Chicoutimi – est aussi au programme. L’occasion de coprésenter des performances d’artistes de renommée internationale tels que Esther Ferrer, Boris Nieslony et Jacques Van Popel. L’étoile montante des arts actuels made in Quebec Sarah Smith est aussi du nombre, celle qui est aussi cofondatrice du collectif Cornet Trois Boules.
Notons aussi la présence de Diane Morin, qui présentera une oeuvre promise comme poétique et délicate titrée Le grand calculateur II. Une installation cinétique codiffusée par Avatar.
Après les Fêtes impossible de passer sous le silence l’exposition de Mario Doucette, un artiste de Moncton qui s’amuse à déconstruire l’histoire acadienne. L’une des deux récipiendaires du plus récent prix Tomber dans l’Oeil, Josiane Roberge, présentera quant à elle une oeuvre vidéo encore en chantier. L’incontournable Manif d’art sera de retour pour une septième édition.
En attendant, et en ordre, voici deux oeuvres de Paryse Martin.