Ingrid Luche et Daniel Barrow exposent chez Axenéo 7

Hier avait lieu le vernissage des nouvelles expositions Anomalie temporelle, Amnésie temporaire (12 novembre 2013 – 26 janvier 2014) d’Ingrid Luche et I Can’t Stop Looking at You de Daniel Barrow, chez Axenéo 7 qui se déroulera jusqu’au 25 mai.

Anomalie temporelle, Amnésie temporaire (12 novembre 2013 – 26 janvier 2014)

Depuis plusieurs années, le travail d’Ingrid Luche porte sur la perception de l’espace retouché par la mémoire. Espaces architecturaux ou espaces photographiques, de l’imagerie spatiale à l’alimentaire, les représentations et les compartiments qui formatent le voyage, de l’actualité au souvenir combinent des formes de déjà-vu. Ses projets prennent forme dans l’espace et les médiums employés sont extrêmement diversifiés.

Ingrid Luche (Antibes, 1971) étudie à la l’Épiar-Villa Arson à Nice et obtient un DNSEP en 1994. Elle vit à Paris où elle est représentée par Air de Paris et enseigne parallèlement à l’Ensa de Bourges. Elle développe particulièrement un travail de sculpture et d’installation et les contextes d’expositions se révèlent souvent à l’origine de ses projets.

I Can’t Stop Looking at You

Dans le cadre de son travail d’artiste et de performeur en direct, Daniel Barrow a mis au point un langage personnel dans lequel la vidéo se combine tour à tour avec des dessins rétroprojetés, un performeur en direct et des membres de l’auditoire. Il est réputé pour ses créations et adaptations de récits de bande dessinée en une nouvelle forme « manuelle » d’animation obtenue en projetant, en superposant et en altérant des dessins réalisés sur des transparents en mylar. The Thief of Mirrors propose un monologue et des petites scènes alliant des sons préenregistrés, des images, de la voix en direct, de la musique en direct ou préenregistrée et des projections, pour créer et développer un portrait de richesse et d’excès complexe sur le plan émotionnel.

Daniel Barrow est né à Winnipeg et vit à Montréal. Il emploie des technologies désuètes pour présenter des récits textuels, visuels et cinématiques axés sur les pratiques du dessin et du collectionnement. Depuis 1993, il a créé et adapté des récits de bande dessinée à des formes « manuelles » d’animation en projetant, en superposant et en altérant des dessins à l’aide de rétroprojecteurs.