Encore quelques jours pour La Grande Vague ou la mémoire de l’eau salée au MBAS
Il reste encore quelques jours pour découvrir La Grande Vague ou la mémoire de l’eau salée de l’artiste plasticien Marc Lincourt, présentée au Musée des beaux-arts de Sherbrooke jusqu’au 18 mai.
Conçue par l’artiste plasticien Marc Lincourt à l’occasion des célébrations du 400e anniversaire de la fondation de Québec par Samuel de Champlain, La Grande Vague ou la mémoire de l’eau salée est une oeuvre monumentale de deux mètres par dix mètres qui évoque une vague déferlante. Il y a la sculpture et il y a l’œuvre. La sculpture est la partie visible de l’exposition, La Grande Vague composée de quatre cents livres scellés commémorant quatre cents noms de familles pionnières venues de France pour s’installer au Québec il y a quatre siècles. La superposition des lettres qui les recouvre illustre un enchevêtrement de signes au travers duquel on devine ces noms porteurs d’histoire, ces noms sculpteurs de pays. L’œuvre véritable, la partie invisible, c’est « la mémoire de l’eau salée ».
L’oeuvre a soulevé l’enthousiasme des visiteurs lors d’une tournée d’envergure en France, dans des lieux symboliques liés au départ de ces familles pionnières vers la Nouvelle-France, tels que: Brouage, Honfleur, Tourouvre et au Centre culturel canadien de Paris.
Les visiteurs, en plus de vivre un moment riche en émotions en renouant avec leurs racines, peuvent consulter sur place un document généalogique contenant notamment les noms, lieu d’arrivée, occupation et union de leur ancêtre. Les familles intéressées peuvent également se procurer leur « livre de famille », un objet de collection sous forme de livre-armoirie composé de techniques mixtes.
Comme le souligne Henri Dorion dans le catalogue de l’exposition, La Grande Vague est « un spectacle que chaque visiteur pourra animer de sa propre mémoire, individuelle, familiale ou nationale».