Il peint à l’huile avec les mêmes techniques que Pietr Claesz et ses copains du XVIIe, mais en créant des natures mortes pour le moins rétro-futuristes. Ses motifs de prédilection? Des lecteurs VHS, des gadgets comme on en voyait chez feu Radio Shack, des consoles de jeux dépassées.
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De plus en plus, on entend parler de Julien Boily. L’an dernier, presque à pareille date, il remportait le bourse du Projet D’Artagnan 02 remis par le Centre Bang. Plus tôt cet automne, la Galerie 3 de Québec lui offrait une expo solo.
C’est maintenant la Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) qui souligne l’excellence de son travail en lui remettant le prix du Créateur de l’année au Saguenay—Lac-Saint-Jean. Une récompense qui aurait pu être octroyée à un(e) musicien(ne), un(e) auteur(e) ou un artiste de n’importe quelle autre discipline.