Un premier vernissage pour Gaspard Eden
On connaît surtout Joey Proteau pour son talent musical, qu’il a exploité à travers les années dans différentes formations, de Modern Primitive à Ego Death. Ce dernier projet s’est d’ailleurs récemment muté en Gaspard Eden. Sous ce nouveau pseudonyme, il ne fait non pas seulement que donner dans l’art audible; c’est également à travers cette nouvelle identité qu’il évolue en tant qu’artiste visuel. Désireux d’explorer des nouveaux médiums à travers une démarche toute en contrastes, il présentera ce jeudi 11 janvier sa toute première exposition au Maelstrøm Saint-Roch.
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Dans son art, Eden fusionne les époques en évoquant clairement une atmosphère psychédélique, fortement ancrée dans l’ésotérisme et le symbolisme, le tout avec une esthétique kitch et très colorée, près du pop art, fortement inspirée des années 1980. Le principal intéressé cite d’ailleurs comme influence le Memphis Group, collectif d’artistes, de designers et d’architectes nés à Milan au cours de cette décennie. Gaspard Eden est à la fois cubique, figuratif et, par la bande, abstrait dans ses oeuvres réalisées au posca sur tableaux de bois.
Pour présenter cette première série d’oeuvres au monde, Gaspard Eden livrera au Maelstrøm une performance audiovisuelle complète. Accompagné d’Alexandre Martel au synthétiseur, il bercera le public de sa sitare dans des improvisations aux couches sonores denses et aléatoires. Le but est « de créer une brèche entre l’abstrait et le figuratif, autant musicalement que visuellement. » Gaspard Eden glisse au passage qu’il fera paraître de nouvelles chansons en 2018.