Slow Wine: déguster et sensibiliser
Slow Wine Montréal revient le 14 mars pour la septième édition à la Mezzanine du Marché Jean-Talon. Un salon où l’on peut découvrir près d’une centaine de vins biologiques, bio-dynamiques et nature en provenance d’une cinquantaine de producteurs. Dix agences d’importation seront sur place pour guider les visiteurs (Bacchus 1976, Divin Paradis, Importations CentoVenti, RéZin, Sélections Soly Leblanc…).
L’occasion aussi de se familiariser avec ces concepts et de comprendre leur impact sur l’environnement. «Slow Wine suit les mêmes valeurs que le mouvement Slow Food, à savoir informer et développer chez les gens des habitudes de consommations qui soient bonnes, mais qui soient aussi saines et respectueuses de l’environnement et protectrices du patrimoine alimentaire», explique Marc Desrosiers, coprésident de la branche montréalaise de l’organisation internationale Slow Food.
Moment de convivialité, le salon Slow Wine est aussi un lieu d’éducation. Tout le monde ne s’y retrouve pas dans le lexique et les particularités propres aux vins qui sont produits dans une conscience de la bio-diversité.
Un tribune de découverte
«C’est une tribune pour permettre aux gens de découvrir les vins de type bio, biodynamiques et nature. Et ce sont des concepts qui ne sont pas toujours compris de la même façon par tout le monde. C’est une tribune de découverte», poursuit Marc Desrosiers. C’est dans cette visée de démystification qu’est prévue une conférence menée par le professeur de sommellerie à l’Institut de Tourisme et d’Hôtellerie du Québec (ITHQ) Pascal Patron.
Dans les trois catégories de vin, les normes de production varient et ne sont pas nécessairement les mêmes en Europe et au Québec. «Dans les vins bio, aucun produit de synthèse ne peut être utilisé, aucun engrais chimique, aucun pesticide, explique le coprésident de Slow Food Montréal. Certains produits comme le souffre et les sulfites peuvent être présents pour prévenir certaines maladies, mais en quantité beaucoup moindre que dans les vins traditionnels. Dans les vins biodynamiques, c’est encore moins, et dans les vins nature, il n’y a aucun sulfite ajouté parce qu’il y en a déjà dans le raisin.»
Slow Wine
Le 14 mars au marché Jean-Talon