Le 9e Marché de la poésie de Montréal aura lieu du 29 mai au 1er juin, sous l’habituel grand chapiteau de la place Gérald-Godin. Quelque 80 éditeurs d’ici et d’Europe y présenteront leurs livres, dont plusieurs sont difficiles à trouver en temps normal, et de nombreux auteurs participeront à la quarantaine d’activités planifiée par la Maison de la poésie, organisatrice de l’événement.
À cette occasion, Voir s’associe au Prix des lecteurs du Marché de la poésie, occasion pour les internautes d’élire le meilleur recueil de poésie de l’année. Des ensembles-cadeaux sont à gagner… Il suffit de consulter la page consacrée au prix dans la zone «concours» de voir.ca et de donner son appréciation des poèmes en lice. Date limite pour participer: 26 mai!
Et vive le 9e marché de la poésie de Montréal
La poésie qui se livre à nous.
Elle, qui se vend si peu ou qui se vend si mal, devrait se réjouir de nos printemps montréalais. La revoici cette semaine au coeur d’un marché qui lui est consacré à Montréal . Dame poésie mettra son plus beau chapeau de paille et se fera encore multiple; offrante et livrée à toutes les mains, à tous les regards. Elle se fera même sonore. Qui a dit que la poésie avait foutu le camp pour livrer bataille seule au pays de l’indifférence? Elle nous revient sur la place publique comme un fruit non défendu. Une vraie conquérante!
La poésie n’a pas de sexe, mais elle est le sexe. Elle est notre belle et forte provenance! Elle est l’origine de tout, telle une ancienne présence parmi nous. Elle est notre plus belle évidence et la base même de toute création artistique. Elle est l’espace de tous nos possibles et le champ visuel de notre quotidienneté. Elle affichera donc ses tendances sur la place publique. La poésie sera en haleine de nous, comme un souffle d’espoir à la sortie du métro. La poésie populiste et savante en ses enjeux! La poésie qui se livre à nous.
Yvan Giguère
Fondateur du Concours national de paroliers
http://www.paroliers.qc.ca
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