Toute une nouvelle pour le milieu du livre: nous venons de recevoir ce communiqué, qui annonce l'entente récemment conclue entre deux joueurs importants du secteur éditorial québécois:
Les Allusifs s'associent aux éditions Leméac. Pour dompter l'adversité, les deux maisons d'édition ont conclu un accord d'association. Leurs affinités électives dans leurs choix éditoriaux en font un tandem complémentaire. Leméac aidera les Allusifs, qui s'en réjouissent, dans les domaines suivants : la commercialisation, la fabrication, la presse, la gestion et l'administration. Cette collaboration donnera naissance à une structure plus forte et contribuera à la définition d'une meilleure orientation dans l'avenir. Elle représente aussi l'occasion de confirmer la place des Allusifs sur le marché québécois. L'accord intervenu ne changera en rien la politique éditoriale des deux maisons d'édition, qui y voient plutôt un nouveau défi à relever en conjuguant leurs forces. Pour les Allusifs, il s'agira d'un appel d'air que de pouvoir s'appuyer sur une structure aussi solide que celle de Leméac. La nouvelle dynamique ainsi créée aidera à donner de meilleures pistes de compréhension de l'évolution du marché.
Plutôt que de voirs disparaître une, voir deux maisons d’édition, il vaut peut-être mieux que, surtout si elles visent des lecteurs différents, elles trouvent un nouveau moyen d’exister. Comme il semble que les arts et la culture ne semblent pas importants aux yeux de nos gouvernements, qu’il soit à Québec ou Ottawa, ceux qui portent ce domaine important de notre vie à bout de bras doivent trouver de nouveaux moyens de survivre, surtout quand les organismes sont complémentaires plutôt que compétitifs, comme le sont Leméac et les Allusifs. En souhaitant que ce mariage « arrangé » dure éternellement!
Autant XYZ et Hurtubise ne semblent pas se piller sur les pieds, la mise en partage des forces est une solution. L’union fait la force. Et puis, jadis, les mariages de raison développaient de l’amour au fil du temps. Les mariages passionnels… euh, pas toujours.