Livres

Prix littéraires: un bilan

Chaque année c'est pareil: dans le déferlement des prix littéraires d'automne, on perd un peu le fil. Premier petit bilan.

Du côté de l'Hexagone, c'est sans grande surprise que Michel Houellebecq (sur la photo ci-contre) a mis la main sur le Goncourt pour son excellent La Carte et le territoire (Flammarion), pendant que Mathias Énard remportait le Goncourt des lycéens pour Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants (Actes Sud/Leméac).

Le prix Renaudot a été remis à Virginie Despentes pour Apocalypse bébé (Grasset), tandis qu'Agnès Desarthe recevait le Renaudot des lycéens pour Dans la nuit brune (l'Olivier).

Patrick Lepeyre, qui nous accordait une entrevue il y a quelques jours, s'est mérité le Femina pour La vie est brève et le désir sans fin (P.O.L.). De son côté, la Finlandaise Sofi Oksanen raflait le Femina étranger pour l'étonnant Purge (Stock).

Maylis de Kerangal a pour sa part reçu le très littéraire Médicis, à l'unanimité s'il-vous-plaît, pour Naissance d'un pont (Verticales).

Rappelons également que Victor-Lévy Beaulieu s'est retrouvé parmi les trois finalistes du prix Décembre avec son Bibi (Grasset), prix finalement remis, le 9 novembre, à Frédéric Schiffter pour Philosophie sentimentale (Flammarion).

Au Québec, le poète et éditeur Paul Bélanger a reçu le prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec pour son recueil Répit (Le Noroît). C'est par ailleurs le 16 novembre que nous connaîtrons les noms des lauréats des Prix du Gouverneur Général 2010, dont les finalistes sont répertoriés ici.

Le 16 novembre également, on saura qui, des finalistes Marie-Claire Blais, Louis Hamelin, Perrine Leblanc, Miguel Syjuco et Élise Turcotte, remporte le Grand Prix du livre de Montréal 2010.

Soulignons enfin que Jean-François Caron, qui était jusqu'à tout récemment rédacteur en chef à Voir Saguenay, a remporté le prix Jovette-Bernier-Ville de Rimouski 2010 avec son roman Nos échoueries.