Biz remporte les honneurs du 7e Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal
Biz remporte le 7e Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal pour La chute de Sparte, publié chez Leméac Éditeur.
La responsable de la culture, du patrimoine, du design et de la condition féminine au comité exécutif de la Ville de Montréal, Mme Helen Fotopulos – accompagnée de Mme Anie Samson, maire de l’arrondissement de Villeray—Saint-Michel—Parc-Extension, et de M. Stéphan Bureau, porte-parole de la Saison de la lecture de Montréal – a annoncé que le 7e Prix du livre jeunesse est décerné à Biz, pour le roman La chute de Sparte. L’auteur reçoit une bourse de 5 000 $ pour cet ouvrage, «une œuvre touchante qui s’est démarquée par la qualité exceptionnelle du texte».
Le roman de Biz s’est imposé face à quatre autres finalistes :
– Deni Y. Béchard, Simon Boulerice, Guillaume Corbeil, Éric Dupont, Stéphane Lafleur, Nicolas Langelier, Bertrand Laverdure, Tristan Malavoy-Racine, Éric McComber (texte) et Joël Vaudreuil (illustrations) pour le recueil Être un héros : des histoires de gars, aux éditions de la courte échelle
– Louis Émond (texte) et Philippe Béha (illustrations) pour Le Monde de Théo aux éditions Hurtubise
– Charlotte Gingras (texte) pour Guerres à Les éditions de la courte échelle
– Élise Gravel (texte et illustrations) pour Je suis terrible à Les éditions de la courte échelle
« Orateur passionné et artiste engagé, bien connu des Québécois, Biz est assurément un artiste aux nombreux talents, un auteur qui marque par la qualité de ses textes! Ce deuxième roman est empreint de sensibilité et je souhaite de tout cœur qu’il contribue à promouvoir la lecture auprès de nos jeunes. La Ville de Montréal et son réseau de bibliothèques s’engagent quotidiennement dans la promotion de la lecture et le Prix du livre jeunesse vise à promouvoir la qualité et la diversité de l’offre littéraire dédiée aux jeunes. Je profite de cette occasion pour féliciter l’ensemble des finalistes de ce 7e Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal. Votre contribution est essentielle à la cause de la lecture auprès des jeunes Montréalais », a déclaré Mme Fotopulos.
Une initiative de la Ville de Montréal, le Prix du livre jeunesse se veut une reconnaissance de l’excellence de la création littéraire dédiée aux jeunes. Créé en 2005 dans la foulée de Montréal, capitale mondiale du livre, le Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal récompense les auteurs et illustrateurs d’ici pour la facture exceptionnelle et l’apport original de leur publication s’adressant aux jeunes de 0 à 17 ans. Les livres ont été publiés pour la première fois entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011. Le personnel des 43 bibliothèques de Montréal a été invité à soumettre les livres marquants de 2011. La présidence du jury est assurée cette année par Mme Mariouche Famelart, Bibliothécaire jeunesse, de la Bibliothèque Frontenac, située dans l’arrondissement de Ville-Marie.
Ce Prix est remis dans le cadre de la Semaine des bibliothèques publiques. La Ville de Montréal invite les citoyens à fréquenter l’une des nombreuses bibliothèques présentes dans l’ensemble de ses arrondissements, leur donnant accès à plus de quatre millions de documents gratuits. En regroupant l’ensemble de l’offre documentaire des 43 bibliothèques de Montréal, les Montréalais possèdent depuis 2011 la plus grande bibliothèque du Québec.
La Saison de la lecture de Montréal 2012 se tient du 21 septembre au 19 novembre aux quatre coins de la métropole. Plus de dix prix littéraires prestigieux, 3 500 rencontres d’auteurs enlevantes, mille heures du conte captivantes, 1 200 ateliers de lecture et d’écriture passionnants, des dizaines de librairies inspirantes, des centaines d’auteurs créatifs, six millions de documents à emprunter… c’est l’abondance à la Saison de la lecture.
La chute de Sparte
Steeve Simard, le personnage principal du roman, est un féroce critique de la société. Il raconte sa dernière année de secondaire marquée par la mort du quart-arrière des Spartiates, l’équipe de football de l’école Gaston-Miron. Grand lecteur, le personnage affirme son goût dévorant pour la lecture : « À cette époque, la lecture m’a sauvé la vie. Puisque je n’avais plus d’amis, je lisais. On n’est jamais seul avec un livre. J’ai passé mes fins de semaines et deux étés complets à lire dans ma chambre, à la bibliothèque ou au parc devant le fleuve ». La chute de Sparte ressemble à son auteur : drôle, cultivé, aux opinions fortes, aux désirs vifs, et dont la passion pour l’histoire confère au récit une profondeur insoupçonnée.
Lisez, à ce sujet, la critique qu’en a fait Dominic Tardif, à l’automne 2011.