Mario Brassard reçoit le Prix Émile-Nelligan pour Le livre clairière
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Mario Brassard reçoit le Prix Émile-Nelligan pour Le livre clairière

Le lauréat du Prix Émile-Nelligan 2013 a été annoncé hier soir, lors d’une cérémonie au cours de laquelle Mario Brassard a été récompensé pour son recueil Le livre clairière, paru aux éditions des Herbes Rouges, en 2012.

Monique Deland, présidente du jury, soulignait que « la prose de Mario Brassard joue en virtuose des temps de verbe rares et disparates. D’une précision métronomique, la langue puise à un réservoir d’images étonnantes, brillantes d’intelligence, qui flirtent par instants avec l’indécodable avant d’éblouir par l’éclat de leur sens lumineux. »

Le jury, également composé de Jean-Simon DesRochers et Benoit Jutras, avait sélectionné deux autres finalistes : François Guerrette pour son recueil Pleurer ne sauvera pas les étoiles (Poètes de brousse) et Catherine Harton pour Francis Bacon apôtre (Poètes de brousse).

Au cours de la cérémonie, Michel Dallaire, le président de la Fondation, a remis au lauréat une bourse de 7 500 $ ainsi qu’une médaille à l’effigie du poète Émile Nelligan en présence de Claude Beausoleil, Poète de la Cité et lauréat du Prix Émile-Nelligan 1980. Les finalistes ont reçu 500 $ chacun.

Le lauréat obtient également une tournée de promotion d’une semaine à l’étranger offerte par l’Association internationale des études québécoises (AIEQ) dans un pays où elle est membre, et une invitation à participer au spectacle de clôture du Festival international de la poésie de Trois-Rivières, l’automne prochain.

Mario Brassard a publié deux autres recueils de poésie, Choix d’apocalypses (2003) – aussi finaliste du prix Émile-Nelligan – et La somme des vents contraires (2006). Il a également fait paraître deux livres jeunesse.

Rappelons que depuis 1979, au printemps de chaque année, ce prix de poésie couronne un ou une poète de 35 ans ou moins d’Amérique du Nord pour un recueil publié en français au cours de la dernière année et constitue une récompense plus qu’importante pour le poète en pleine émergence.