Prix des cinq continents de la francophonie 2014 : Quatre romans québécois parmi les dix finalistes

Les représentants des 4 comités de lecture du Prix des cinq continents de la Francophonie se sont réunis le jeudi 26 juin 2014, au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie, et ont procédé à la sélection des 10 romans finalistes de l’édition 2014 du prix. Le lauréat sera désigné en septembre prochain.

Les dix finalistes :

Arden, de Frédéric Verger, paru aux éditions Gallimard (France)
Feu pour feu, de Carole Zalberg, paru aux éditions Actes Sud (France)
La dérive des jours, de Jonathan Gaudet, paru aux éditions Hurtubise (Canada-Québec)
L’Homme qui avait soif, d’Hubert Mingarelli, paru aux éditions Stock (France)
Mãn, de Kim Thuy, paru aux éditions Libre expression (Canada-Québec)
Meursault, contre-enquête, de Kamel Daoud, paru aux éditions BARZAKH (Algérie)
Nos mères, d’Antoine Wauters, paru aux éditions Verdier (France)
On dirait toi, de Sonia Baechler, paru aux éditions Bernard Campiche (Suisse)
L’Orangeraie, de Larry Tremblay, paru aux éditions Alto (Canada-Québec)
Les Souliers de Mandela, d’Eza Paventi, paru aux éditions Québec Amérique (Canada-Québec)

Créé en 2001 par l’Organisation internationale de la Francophonie, le Prix des cinq continents consacre un texte de fiction narratif (roman, récit, nouvelles) d’un écrivain témoignant d’une expérience culturelle spécifique enrichissant la langue française. Accueillant tout auteur d’expression française, le Prix des cinq continents de la Francophonie met en valeur l’expression de la diversité culturelle et éditoriale de la langue française sur les cinq continents. En plus de d’une bourse de 10 000 euros, le lauréat bénéficie d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.

Depuis ses débuts, le Prix des cinq continents de la francophonie a récompensé Amal Sewtohul pour Made in Mauritius (2013), Geneviève Damas pour Si tu passes la rivière (2012), Jocelyne Saucier pour Il pleuvait des oiseaux (2011) avec une mention spéciale à Patrice Nganang pour Mont Plaisant; Liliana Lazar pour Terre des affranchis (2010); Kossi Efoui pour Solo d’un revenant (2009); Hubert Haddad pour Palestine (2008); Wilfried N’Sondé pour Le Coeur des enfants Léopards (2007); Ananda Devi pour Eve de ses décombres (2006), avec une mention spéciale à Pierre Yergeau pour La cité des Vents; Alain Mabanckou pour Verre Cassé (2005); Mathias Enard pour La Perfection du tir (2004), avec une mention spéciale à Seyhmus Dagtekin pour À la source, la nuit; Marc Durin-Valois pour Chamelle (2003), avec une mention spéciale à Fawzia Zouari pour La Retournée; et Yasmine Khlat pour Le désespoir est un péché (2001).