L'écrivaine Hélène Monette s'éteint
Livres

L’écrivaine Hélène Monette s’éteint

Les Éditions du Boréal ont annoncé aujourd’hui que la poétesse et romancière Hélène Monette était décédée, le jeudi 25 juin, à la suite d’un cancer.

Née en 1960, Hélène Monette a fait des études de lettres au Cégep de Saint-Hyacinthe puis a migré vers Montréal pour fréquenter l’UQAM et l’Université Concordia. Elle a participé à plusieurs spectacles littéraires au cours de sa carrière, dans lesquels elle interprétait ses textes et ceux d’autres poètes qu’elle s’appropriait à sa manière. Ses textes ont été interprétés autant par elle que par d’autres artistes, dont Karen Young, sur La couleur du vent (2003) [critique].

Elle a publié, au fil des années, Le blanc des yeux (1999) [critique], Un jardin dans la nuit (2001) [critique], les romans Le Goudron et les Plumes (1993) et Unless (1995), ainsi que de nombreux autres recueils de poésie et nouvelles, dont Thérèse pour Joie et Orchestre (qui a obtenu en 2009 le Prix du Gouverneur général de poésie), Là où était ici (2011) [critique] et, plus récemment, Où irez-vous armés de chiffres? (2014).

Elle a collaboré à des productions associant la poésie à la musique, au cinéma, à la vidéo, aux arts visuels et à la radio. En plus de publier dans les revues Moebius, Estuaire, Le Sabord, Arcade, Exit et Relations, Hélène Monette était cofondatrice du magazine Ciel variable (CV Photo).

Pour lui rendre hommage, une soirée de lecture est prévue. Les détails de l’événement seront communiqués sous peu.