Après avoir longtemps laissé planer le doute à savoir s’il accepterait ou non le prix Nobel de littérature qu’il a reçu en 2016, le légendaire auteur-compositeur-interprète Bob Dylan a finalement remis, hier, son texte d’acceptation. Ce discours, obligatoire pour obtenir la récompense monétaire rattachée au prix (environ 900 000 $ CAD), a été transmis in-extremis à l’Académie suédoise cinq jours avant la date butoir du 10 juin et deux mois après qu’il soit venu cueillir (en coup de vent) sa médaille et son diplôme.
Comme on pouvait s’y attendre de sa part, Robert Allen Zimmerman livre un discours authentique et très songé, dans lequel il confie s’être longtemps interrogé sur la valeur littéraire de ses chansons, une question qui a suscité beaucoup de discussions.
Dans son allocution de près de 30 minutes, l’artiste de 75 ans nomme Cervantès, Herman Melville, Homère, Buddy Holly et William Shakespeare parmi ses influences. Sur son blog, la secrétaire de l’Académie suédoise, Sara Danius, a salué le discours, le qualifiant d’«extraordinaire» et d’«éloquent».
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