Musique

One Ton / NoJazz Les Cowboys en goguette Gossip Saves The Day

One Ton / NoJazz
Vous avez envie d'une bonne double d0se de groove? Rendez-vous le 11 décembre au Cabaret, alors que la formation de Québec One Ton, dont le single Supersexworld est en train de faire le tour du monde, sera accompagnée de l'excellent combo jazzy français NoJazz, qui en avait décoiffé plus d'un lors de son passage au dernier FIJM. Les premiers donnent dans une dance-pop sucrée mais tout de même consistante, à cheval entre le live et les machines; les seconds sont de véritables bêtes de scène qui déclinent un nu-jazz de façon aussi swinguante que sophistiquée. (Nicolas Tittley)

Les Cowboys en goguette
Pour une tournée, c'est une tournée. Les Cowboys Fringants, groupe "alternatif" de l'année selon l'ADISQ (et pourquoi pas groupe tout court, hein?), se paient toute une traite en revisitant leur répertoire dans des salles correspondant à chaque stade de leur évolution, passant de la taverne des Verres Stérilisés au Métropolis. Tous les spectacles de la première série affichant complet, on a ajouté des supplémentaires pour chacun d'entre eux. Pour plus de détails, consultez leur site au www.cowboysfringants.com et faites vite, car la tournée est déjà commencée. En passant, faites le calcul du nombre total de spectateurs que ça représente, vous n'en reviendrez pas! Marie Christine Champagne, des disques La Tribu, semblait incrédule lorsqu'on lui a parlé cette semaine: "On a fait le compte rapidement et cette année, en incluant le show du stade Jarry, Les Cowboys ont vendu quelque chose comme 17 000 billets. Je n'ai jamais vu un pareil phénomène!" Nous non plus, Marie… On espère seulement que ça dure. (Nicolas Tittley)

Gossip
Qu'arrive-t-il lorsque l'on prend un groupe guitare/batterie comme les White Stripes et qu'on lui ajoute une chaude et pulpeuse chanteuse lesbienne libre de tout tabou? On se retrouve avec The Gossip, une formation originaire de l'Arkansas, mais élevée à bout de bras par la communauté gaie/lesbienne d'Olympia, Washington comme un véritable flambeau. Bien plus subtile et moins perverse que les filles de Rock Bitch, Beth chante de sa voix rageuse l'amour de la femme pour la femme. Dirigée par les airs rock-blues sale du guitariste Nathan et de la batteuse Kathy, la musique des Gossip évoque celle de Sleater-Kinney par le sentiment d'émancipation qui s'en dégage. Pour celles (et ceux, bien sûr) qui ont envie de se faire rocker la casbah, c'est au Jupiter Room que ça se passe le 11 décembre. (Olivier Robillard Laveaux)

Saves The Day
Dernière tournée avant de se consacrer à l'écriture du successeur de Stay What You Are, prévu pour l'été 2003: Saves The Day est de retour dans la Métropole pour effacer le mauvais souvenir de leur dernière visite. Disons que le Centre Bell en première partie de Weezer n'était pas l'exemple-type de spectacle pour propager leur pop-rock sensible aux émotions à fleur de peau. C'est plutôt ce vendredi 6 décembre au Club Soda que l'on pourra constater à quel point le public de la fameuse scène emo est: de un, ultra-respectueux et silencieux; de deux, participatif à souhait – tout le monde connaît les chansons par coeur. Et finalement, agréable à regarder comme pas un (le nombre de jolies filles est effarant). (Olivier Robillard Laveaux)