Il y a un mois, Feist en surprenait plusieurs en lançant The Reminder, un album nettement plus personnel que Let it Die. Non seulement la chanteuse laissait tomber les reprises pour nous proposer que du matériel original, mais elle s'éloignait également du registre pop adulte de son premier effort. Car ne nous leurrons pas, bien qu'on nous la présentait, à l'époque, comme membre de Broken Social Scene et colocataire de Peaches et Gonzales (des noms réputés pour sortir des sentiers battus de la musique commerciale), la Canadienne démontrait une fragilité séduisante certes, mais ne cassait rien avec sa pop plutôt convenue. The Reminder change la donne. Nous y retrouvons une Feist tout aussi délicate, mais plus inventive, plus authentique. À voir le 1er juin au Théâtre Olympia.
