Mes Aïeux |
Mes Aïeux (3 Félix), Daniel Bélanger (2) et Isabelle Boulay (2) ont dominé le 29ième Gala de l'ADISQ présenté hier au Théâtre St-Denis. Animée avec brio par Louis-José Houde, la cérémonie a aussi rendu hommage à Patrick Normand, véritable Willie Nelson de la Belle province.
Liste complète des gagnants
Album de l'année – meilleur vendeur
Tire-toi une bûche, Mes Aïeux
Album de l'année – populaire
Duos Dubois, Artistes variés
Album de l'année – pop-rock
L'échec du matériel, Daniel Bélanger
Album de l'année – rock
Grand champion international de course, Les Trois Accords
Auteur ou compositeur de l'année
Daniel Bélanger
Chanson populaire de l'année
Dégénérations / Le Reel du fossé, Mes Aïeux
Interprète féminine de l'année
Isabelle Boulay
Interprète masculin de l'année
Nicola Ciccone
Groupe de l'année
Mes Aïeux
Révélation de l'année
Tricot Machine
Spectacle de l'année – auteur-compositeur-interprète
Pierre Lapointe dans La forêt des mal-aimés, Pierre Lapointe
Spectacle de l'année – interprète
De retour à la source, Isabelle Boulay
Pourquoi? Pourquoi Album de l’année – rock
Grand champion international de course, Les Trois Accords?
Sans vouloir enlever quelconque popularité au groupe, notons qu’ils sont les rejets musicaux de la scène québécoise. Et avec raison. Rien contre le fait qu’ils fassent dans le niaiseux et dans le facile, mais si c’est pour venir piquer le Félix de l’album rock de l’année, je peux comprendre le désarroi des artistes dans la salle.
Et pas plus d’innovation au niveau des textes dans leur remerciement…seulement quelques petites futilités innintéressantes proclamées en empoignant leur trophée.
On avait des perles dans cette nomination. Outre le quasi-parfait sous toutes les coutures L’Échec du matériel de Daniel Bélanger, il y avait un album fort bien monté et très représentatif d’une réelle évolution venant d’un jeune artiste qui tente tant bien que mal de percer dans ce monde musical qui préfère encore bourrer des crânes avec Tricot machine (qui ne pouvait pas passer à côté de la Révélation de l’année) plutôt que par de la vraie poésie des sens. Je parle de Vincent Vallières avec son petit dernier Repère Tranquille.
En tout cas, pour moi il a gagné. Et pour lui, quelle insulte ça doit être. Ainsi que pour presque tous les autres nominés. Bref…
Moi, L’ADISQ, chaque fois j’en suis boulversée. Comment laisser faire des trucs pareils?