Après un séjour à Roubaix, en France, où Yann Perreau vivait en résidence de création, l'auteur-compositeur-interprète se trouve maintenant en Inde pour jouer aujourd'hui même à New Delhi, dans le cadre de la semaine de la francophonie. Yann raconte ses premières impressions en débarquant dans la capitale indienne sur son journal web:
13 mars 2008
NAMASTE!
Premières nouvelles de l'Inde. On est arrivé a Delhi ce matin. Ca serait beaucoup trop long, voire impossible, de vous décrire tout ce qu'on a pu voir, entendre, sentir en seulement 12 heures passées a Delhi. En gros, tout se passe a la perfection. On trippe et on essaie de capter le plus d'images et de sons (pour les odeurs, on peut plus facilement les laisser tomber..;) de notre nouvel environnement absolument irrationnel.
Delhi, la ville la plus polluée au monde. Au premier contact, on cherche son air… Le ciel a une couleur tirant entre le beige et le gris. On devine que quelque part derrière la couche épaisse de smog, il doit bien y avoir un soleil, mais invisible. De la poussière, de la poussière et de la poussière… on aurait même envie d'épousseter les feuilles des arbres.
Déjà pleins d'images décousues, des tracteurs, des rickshaws, des bus, des voitures, des scooters, des motos, tous s'amusant a qui klaxonnent le plus fort, les vélos, les chèvres, les ânes, les vaches bossues qui traversent les rues et broutent a travers les poubelles accompagnées par des gros cochons sauvages, qui sont ici aussi nombreux que des écureuils au Québec. Ajoutons a cette faune urbaine des chiens galeux qui courent après des paons qui se réfugient sur les toits des cabanes en glaise ou tôle, des enfants qui courent partout, des femmes qui ont l'air de princesses dans leurs saris colorés malgré leur pauvreté.
Comment ne pas avoir le sourire fendu jusqu'aux oreille devant ce spectacle? Incroyable!
C'est le concert, ce soir!
A plus!