Les organisateurs du festival Quart, en Norvège, ont dû jeter l'éponge et annuler l'événement où devaient se produire des groupes comme The Enemy, Death Cab For Cutie, Dizzee Rascal et Future Of The Left. Selon le journal norvégien Aftenposten, 30 000 billets devaient être vendus pour rentabiliser le festival. Or, à moins d'un mois du Quart, seulement 2 052 billets avaient trouvé preneur.
D'après le Times UK, une quinzaine d'événements du genre ont dû annuler leurs activités cette année en Europe. Une tendance qui s'explique par la surabondance de festivals musicaux d'envergure et par l'escalade des cachets remis aux artistes, une surenchère à laquelle se livrent les festivals, tous à la recherche d'importantes têtes d'affiche, si possible exclusives.
La multiplication de ces événements estivaux frappe également l'Amérique du Nord, et le Osheaga (3 et 4 août) pourrait être affecté. En compétition cette année avec le Virgin Festival de Toronto, le Lollapalooza de Chicago et le nouveau All Point West organisé dans le New Jersey, le festival montréalais devra aussi se battre contre une compétition rapprochée: le Warped Tour, le Heavy MTL, la fin des Francofolies, le concert de Wolf Parade le dimanche 3 août, la venue de Radiohead au même Parc Jean-Drapeau deux jours plus tard… Est-ce que Jack Johnson, les Killers et Iggy Pop & The Stooges sont des têtes d'affiche rassembleuses capable d'attirer assez de spectateurs pour couvrir les frais du Osheaga? Pas convaincu, mais on le souhaite. Surtout que le directeur de l'événement, Nick Farkas, a déjà sonné l'alarme l'an dernier, avouant qu'il devait trouver une formule qui permettrait d'assurer la rentabilité du festival.
Croissons-nous les doigts, Montréal mérite son Osheaga.
On se »croisse » les doigts…
Le Osheaga est, à mon avis, le plus joli festival extérieur payant de Montréal. Chaque année, on espère de plus en plus de venues et maintenant que nous avons ce que nous voulons, il est difficile de choisir. C’est que les prix sont si élevés et les offres si nombreuses…
Avec le Jazz suivi du Francos, suivis du Osheaga, suivis du nouveau Heavy Mtl, suivis du Pop Montréal, sans oublier le Woodstock, les Nuits d’Afrique, la St-Jean Baptiste, le Festival d’été de Québec, les Coups de coeur francophones, et tous les autres spectacles qui prennent vie ici et là. Dire que les Festivals se font rares de restant de l’année!
Si nous trouvons, ne serais- ce qu’un spectacle payant par festival, ça peut facilement revenir dans les 4 chiffres…alors si nous ne sommes pas complètement fans finis de Jack Johnson, des Killers ou même de Iggy, mais plutôt de Black Keys ou de sang neuf, à quoi bon débourser autant? Ce n’est pas comme si c’était le seul Festival de l’été…espérons que des billets nous tomberons du ciel.