Musique

Chocolat fait le point après la tempête

Acclamé par la critique pour ses concerts et son album Piano élégant, Chocolat s'attire également les foudres de détracteurs qui condamnent le comportement déplacé de ses membres.

Grabuge au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue en 2007, perte de contrôle et grabuge, encore, aux Îles-de-la-Madeleine cet été, le groupe n'a plus de gérant et a décidé de quitter abruptement sa maison de disques (Grosse Boîte/Dare To Care).

Voir: Une de vos pièces s'intitule Moitié homme / moitié loup; qu'est-ce qui amène Chocolat à devenir 100 % loup?

Chocolat: «Juste le fait d'être ensemble, comme bien des groupes, des fois, oui, ça explose. Ces choses-là arrivent. Mais on se doit de préciser que c'est jamais bien vilain, nos conneries. Faut quand même faire la part des choses. Ces fois où on est devenus, comme tu dis, 100 % loups, il ne s'est pas passé grand-chose au bout du compte. Bien souvent, l'histoire se déforme dans des trucs du genre: "Et puis là, ils sont montés sur la scène pendant le show de Zébulon et se sont crossés sur Marc Déry." On n'est quand même pas les nouveaux GG Allin du Québec.»

Vous semblez parfois agir sous le coup de l'impulsion; vous arrive-t-il de regretter certains gestes ou préférez-vous les assumer?

«L'impulsion est nécessaire pour faire ce qu'on fait. Contrairement à ce que c'est devenu dans certains milieux, le rock est une affirmation de l'instinct. Cela dit, on regrette des choses, oui, comme tout le monde. Les Îles, par exemple. Mais faut dire que la réalité a été énormément amplifiée par la suite. Mais quand même, on sait qu'on est allés trop loin.»

Entrevue complète à lire dans le Voir du 2 octobre.