Une triste nouvelle pour la scène indépendante.
Voici le courriel que nous venons de recevoir de la part de l'éditeur du magazine BangBang.
Bonjour à tous, c'est avec déception que nous devons annoncer l'interruption de la parution du journal BangBang. La situation économique étant ce qu'elle est, il s'est avéré impossible de poursuivre l'aventure sans un investissement extérieur et encore une fois, la conjoncture économique ne s'y prêtait pas.
L'aventure BangBang prendra à l'avenir une forme différente, forme à laquelle réfléchissent présentement les gens du BangBang, vous serez tenu au courant dès que les détails seront connus.
Nous tenons à remercier tout le monde qui ont collaboré de près ou de loin au journal, qui l'ont soutenu aussi longtemps et qui ont cru à sa pertinence. Ce fut un honneur de travailler avec vous.
À bientôt.
Patrice Caron
Éditeur & Projets spéciaux
Publisher & Special projects
BangBang
Ouch… Mes condoléances les gars, sachant tous les efforts que vous avez mit ça doit pas être facile.
Mais rien ne se perd rien ne créer tout se transforme comme on dit…
A+
Est-ce la présente crise financière qui se fait sentir ? Est-ce que la version VOIR Saguenay risque de disparaître à son tour ? Les pages du VOIR version papier, semblent fondrent comme neige au soleil. Et ça semble correspondre à la nouvelle version électronique du journal. Les commentaires du lectorat sont moins nombreux qu’il y a trois ans et pourtant, avec la nouvelle version électronique du VOIR, on nous promettait une meilleure prise de parole pour tous.
On nous disait aussi qu’une consultation avait été faite auprès du lectorat, avant de procéder à des changements. Je n’ai jamais été consulté et j’ai perdu plusieurs commentaires écrits depuis trois ans, avec la venue de la nouvelle version électronique du VOIR.
Je suis déçue et peinée de l’interruption de BangBang. Mais je sais aussi qu’avec la passion et la détermination, il y a toujours espoir d’une reprise.
Dommage! Encore un journal alternatif qui s’éteint. J’ai lu quelques fois BangBang!, et c’était fort bien fait. Trash, mais avec de la substance. Et une équipe de jeunes gens assez impertinents à mon goût, sans pour autant se prendre trop au sérieux. Ah…l’esprit de sérieux, voilà bien ce qui finira par tuer « Le Couac », voilà ce qui empeste tout « Le Devoir ». Infréquentables canards…
Je ne peux pas croire que des écrivains talentueux, doublés de journalistes à la fine pointe, dans certains cas, ne seront plus lus par les Québécois de Montréal et de toutes les régions.
Je ne lirai plus les textes de Sunny Duval et sa tournée des bars, au Québec et ailleurs, de veritables petits bijoux de sociologie appliquée? De l’anthropologie de « terrain » à la Serge Bouchard, mais en plus rock and roll?
On va m’enlever Simon Jodoin « l’abominable homme des cons », et « Ed Hardcore », pour me faire retomber dans les proses grimées , calculées, faussement contestataires des Bombardier, Foglia, Martineau, Gagnon, et autres Falardeau?
Il doit y avoir moyen pour Bang Bang de continuer à fesser dans le tas d’inertie qui empoisonne médialand au Québec. J’assure monsieur Caron et son équipe de mon appui le plus entier et le plus féroce dans leur volonté de ne pas se laisser éteindre par la platitude imposée et conjuguée du duo Desmarais-PKP.
Pensons-y. Voulons-nous continuer à lire des m’as-tu-vu genre Pratte, Martineau et consorts ou bien plutôt nous plonger corps et âme dans un bon bain d’intelligence baveuse, tiens, en se dépêchant d’aller lire ceci, qui est toujours d’actualité, dans BangBang, et qui s’intitule « Je dis fuck off dans les deux langues », c’est de Simon Jodoin, et ça résume bien le sentiment qui m’anime face au débat sur la Fête des Plaines.Et sur l’état de la presse écrite en général au Québec.
Lâchez pas, les kids!!