Dom Lebo a finalement troqué son chapeau d'cowboy pour celui d'fringant chanteur naïf (si on en croit le titre de son premier album solo Grand naïf). Après l'avalanche de questions sur son compact et – surtout – son départ de son fameux groupe, on le détend avec notre questionnaire. Hé qu'on est fins… quand on l'veut.
Sur quoi ou qui rêves-tu de tirer?
une grosse grosse corde; tous les confortables d'occident comme nous qui ensemble tirent l'autre 80 % de la planète. C'est mon côté bongo.
Quel est pour toi le comble du "wannabeisme" ?
« Dropper» des noms, tous ceux et celles qui vivent par procuration donc, je connais un tel, j'ai fait ceci et un autre tel à participé, etc. C'est triste.
Quel est ton pire souvenir en tournée?
Je ne vois de pire souvenir: que des soirées ordinaires, des déceptions, des conditions impossibles, souffrir, saigner… souvent. Je dirais avoir chaud à manquer d'air. C'est arrivé à Trois-Rivières à l'université, les gens rentraient de partout sans payer et la capacité de la salle était dépassée d'au moins trois fois. Une amie m'envoyait des serviettes plongées dans un bac à bières plein de glace. C'était comme subir un entrainement d'astronaute!
Quel est le signe incontestable que tu dois arrêter de boire?
Quand tu n'as que des amis (vraiment?) que lorsque tu es ivre.
Domlebo en concert:
Le samedi 22 août, dès 20h, Les fêtes de St-Lambert
Le samedi 29 août, à 18h, Parc des Amériques, Montréal
Le dimanche 6 septembre, à 15h30, Festival Pleine lune sur Ontario, Place Simon-Valois, Montréal