(Bang Bang) À quelques jours de se faire dévorer tout cru par les moustiques de Rouyn-Noranda (dans le cadre du festival de musique émergente bien sûr, pas seulement pour un voyage de pêche), Jean-Phillippe Roy de Le Nombre répond au BangBangOtest. Une fois de plus, notre questionnaire révèle une grande vérité: bien que parfois rébarbatifs (vous allez vite comprendre), les rockeurs sont souvent de grands philosophes (Platon portait la froc de cuir, j'vous dis).
Quel est ton fond d'écran?
Non.
Sur quoi ou qui rêves-tu de tirer?
Je tire sur Stephen Harper. Étant donné que je suis contre le meurtre, je ne vise que les parties qui ne font pas mal, comme le jarret, les genoux ou la tête.
Quel est pour toi le comble du wannabeisme?
Il me semble qu'une rock star qui chie des millions et qui accepte sérieusement d'être sélectionné pour le prix Nobel de la paix, c'est un peu charrié, non?
Quel est ton pire souvenir en tournée?
C'est un bon souvenir maintenant parce qu'on s'en est sorti, mais quand la douane volante nous a arrêtés en France en 2006 ça chiait. Ceux qui avaient déjà fumé badtrippaient pis ceux qui n'avaient pas fumé étaient en tabarnac après ceux qui badtrippaient.
Quel est le signe incontestable que tu dois arrêter de boire?
Je ne crois pas que l'idée d'arrêter de boire mobilise beaucoup les gars du groupe. Dans Le Nombre on boit tous depuis qu'on est tout petits. C'est comme une deuxième peau pour nous.
Inversons plutôt la problématique : l'alcool comme révélateur pour découvrir les activités qu'on doit arrêter de pratiquer. Je donne un exemple; si vous vous saouler copieusement à chaque fois que vous avez une réunion de famille, c'est le signe d'arrêter l'activité famille.
Photo: Marie-Hélène Tremblay
On peut présentement se procurer des forfaits spectacles/hébergements pour le FMEAT en cliquant ici. Le Nombre s'y produit le 4 septembre.