C'est à la suggestion du gouvernement et à la suite des interventions des maires des villes de Québec et Montréal que les dirigeants des FrancoFolies et du Festival d'été en sont venus à une entente mettant fin à la guerre des festivals amorcé il y a quatre mois.
Pour faire une histoire courte, la direction des FrancoFolies a reconnu qu'un changement de date comportait d'importants risques pour la mission francophone du Festival d'été, alors que celle du Festival a compris les réelles difficultés financières qu'éprouvaient les FrancoFolies en août et les contingences logistiques du calendrier festivalier montréalais.
Les deux organisations ont ainsi convenu des conditions pour s'assurer que le Festival d'été de Québec ne soit pas affaibli par la tenue des FrancoFolies de Montréal dès juin 2010.
«Nous sortons tous gagnants de cette entente et la mission francophone du Festival d'été de Québec est protégée», estime Daniel Gélinas, le directeur général du Festival d'été de Québec.
Alain Simard, président et fondateur des FrancoFolies de Montréal, s'est dit «soulagé de voir la survie des FrancoFolies ainsi assurée dans le contexte culturel et social de Montréal, où la moitié de la population ne parle pas le français à la maison».
Laurent Saulnier, vice-président à la programmation et à la production des FrancoFolies de Montréal, s'est quant à lui dit «très heureux de voir une nouvelle ère de collaboration débuter entre les deux Festivals».
(Sources: Les FrancoFolies de Montréal et Le Festival d'été de Québec)