Des fois, les bonnes nouvelles viennent par deux. Non
seulement il y a une nouvelle entité des plus intéressantes à surveiller dans
les alentours, ces jours-ci, mais en plus elle vient avec un premier album
gratos.
On parle ici de Grimes,
un «one woman band» opéré par la Montréalaise Claire Boucher, et de son album Geidi Primes, lancé récemment chez Arbutus
Records (Silly Kissers,
Sean Nicholas Savage, Blue Hawaii,
etc.). L'album est disponible sur cassette et on peut le commander en
contactant le label par courriel,
mais son téléchargement est gratuit et survient en suivant ce lien.
À classer dans la catégorie «pop électronique déroutante». Geidi Primes débute avec avec une tirade
angélique qui évoque énormément Broadcast (ce qui est toujours un bon moyen d'agripper
votre humble serviteur), mais Sardaukar
Levenbrech est carrément de la pop asiatique, tandis que Rosa ressemble à du shoegaze avec un
côté synth-pop. On continue de trouver le même mélange dans des proportions
différentes tout au long de l'album. Nerd
alert: une de ses chansons s'intitule Shadout
Mapes!
Chose certaine, on ne s'emmerde pas. Bonne mélodies,
créativité débordante…
D'autre part, Grimes joue, genre, tout le temps, ces
jours-ci. Par exemple: à la Casa del Popolo ce soir (25 février) avec Blue Hawaii et les excellents Pop Winds.