Alors que les dictateurs tombent un à un de leur trône, plusieurs artistes engagés par ces milliardaires lors de lucratifs concerts privés sont épris de remords.
Après Nelly Furtado, Beyonce annonçait cette semaine avoir aussi remis à des œuvres charitables le cachet reçu pour un spectacle donné devant des membres du clan Khadafi en 2009.
Or, les artistes embauchés par les dictateurs sont nombreux. Au Québec, Céline Dion a chanté pour le sultan du Brunei, Hassanal Bolkiah, le 23 février 1997.
Classé au troisième rang des plus grands dicteurs actuels selon le blogueur du New York Times Renard Sexton, Hassanal Bolkiah est à la tête du Brunei depuis 1968.
Au moment de recevoir Céline Dion, le sultan était considéré comme l'homme le plus riche du monde selon Forbes, une richesse due à l'exploitation de la principale ressource naturelle du Brunei: le pétrole.
Combien la diva québécoise a obtenu pour ce concert? Nous l'ignorons, mais à titre comparatif, Michael Jackson avait été payé 10 millions $ pour chanter devant Bolkiah l'année précédente.
De nombreux extraits de la prestation de Céline Dion au Brunei sont en ligne via Youtube.