Vitrine de disques du 4 juillet 2013
Musique

Vitrine de disques du 4 juillet 2013

Notre disque de la semaine est Sing Me The Songs, une compilation du clan Wainwright célébrant, une fois de plus, la vie de Kate McGarrigle. Un exercice qui a tout de même charmé Olivier Robillard Laveaux qui en a profité pour vous poser cette question : «Peut-on blâmer les enfants de vouloir inscrire dans l’éternité le lègue musical de leur mère? Surtout qu’ils le font bien, avec goût et un immense respect pour l’oeuvre de Kate qui constitue la majorité de l’opus.» Cliquez ici pour lire sa critique. 

Pour vous donner une idée de l’oeuvre, voici un extrait d’un des concerts en hommage à Mme McGarrigle…

Après des années de collaborations avec les Colocs, son frère Élage ainsi qu’avec le Cirque du Soleil, Karim Diouf dévoile finalement Adouna, un premier album solo. Un exercice souvent périlleux, mais que Diouf a complété avec succès à en juger la critique de Ralph Boncy qui a notamment qualifié l’oeuvre d’«album honnête et gorgé de soleil». Cliquez ici pour lire sa critique. 

À défaut d’une pièce complète, voici un extrait du premier « single » de l’oeuvre: Juste pour prouver que j’existe 

Toujours dans le domaine des premiers albums, le combo indie rock Lila Dit Ça dévoilait également son premier LP intitulé Ruelle Palace. Une oeuvre qui passe le test, d’ailleurs. Hop! Un extrait de ma critique : «Musicalement, Lila Dit Ça flirte autant avec l’indie rock nineties à la Neutral Milk Hotel, voire The Pixies, qu’une certaine brit pop nostalgique des sixties.» Cliquez ici pour lire ma critique.

En prime, on peut écouter l’album entier sur Bandcamp…

En prévision de leur concert de ce soir au Festival international de Jazz de Montréal, on a finalement cédé et confié la critique de Steal The Light, le plus récent album du Cat Empire. Bonne nouvelle pour le groupe – et les festivaliers qui iront les voir -, Steal The Light se mérite la note de passage (et même un peu plus!) et ce commentaire quand même flatteur : «Sans se réinventer totalement, les Cat’s n’empirent pas (et oui, il a osé)». Cliquez ici pour lire sa critique. 

Voici d’ailleurs la pièce titre du CD…

Tout n’est pas que tapes dans l’dos et notes de passage cette semaine, car In A Warzone du combo punk rap Transplants est plutôt décevant, même s’il annonce un retour aux sources quand même espéré. Un extrait de ma critique : «In A War Zone demeure tout de même une oeuvre malheureusement anodine.» Cliquez ici pour lire ma critique.

 À vous d’en juger, maintenant. Voici la pièce titre de l’oeuvre…  

Heureusement, le disque homonyme du combo rock new-yorkais Caveman allait vite me faire oublié l’éceuil Transplants. J’en dis, notamment, que «les amateurs de l’indie pop sauce de The Shins devraient tendre l’oreille (lancinante Strange To Suffer), tout comme les mélomanes en pinçant pour les harmonies fignolées à la Fleet Foxes (I See You). Même les romantiques craquant pour la version améliorée de Peter Peter y trouveront leur compte (planante et speenesque In The City).» Cliquez ici pour lire ma critique.

Voici la chanson Over My Head… http://www.youtube.com/watch?v=Krw9a4dWMDU

Réjean Beaucage, lui, s’est penché cette semaine sur le cas de Beau comme un aéroport, nouvelle oeuvre signée Mecha Fixes Clocks, projet du percussionniste Michel F. Côté. En bref : «MFC dessine une musique en quelque sorte sans conséquence, pleine de crépitements et de frottis, et qui n’annonce rien de plus urgent qu’un après-midi dans un hamac.» Cliquez ici pour lire sa critique.

Voici d’ailleurs la pièce Insistance du vide. Vous en pensez quoi?

De son côté, Dominic Tardif a craqué pour le premier maxi du combo rock local PONI. Ainsi, selon la terreur de L’Estrie, «PONI prouve que Fred Fortin n’est pas le seul représentant du rock du Lac capable de s’adresser aux couilles autant qu’au cerveau.» Cliquez ici pour lire sa critique.

Le maxi est en écoute sur Bandcamp, d’ailleurs…

Pour les amateurs de rock (encore plus) musclé. Christine Fortier vous propose Furiosity de Monster Truck. Elle note dans sa critique que «le groupe d’Hamilton, Ontario, ramène le rock-fuzzy-stoner-vintage à l’avant-scène et nous donne le goût de ressortir nos vieux albums de Nebula, Clutch, Fu Manchu et Tricky Woo.» Oh yeah! Cliquez ici pour lire sa critique.

Voici d’ailleurs le brûlot Old Train… http://www.youtube.com/watch?v=7gjbnDb0tSQ

Puis on termine avec un autre coup de coeur du critique romantique – Dominic Tardif – qui lance un paquet d’fleurs et d’éloges à l’endroit de Soft Will, nouvel album de Smith Westerns. Un extrait plutôt juteux : «Si Best friend, un vrai de vrai slow dans lequel Cullen Omori demande de sa lennonesque voix prépubère «Why won’t you let me see you again?» ne suffit pas à convaincre la fille en question de rentrer à la maison, c’est tout simplement qu’elle n’est pas sa Yoko (et qu’elle a un cœur de pierre!).» Cliquez ici pour lire sa critique.

Puis, voici Idol de Smith Westerns… 

Bonne écoute!