Vidéographie : Rouge Pompier ramène le pogo ball dans la culture populaire avec son clip pour la pièce Paul

Vidéographie se veut un nouveau volet de la section Musique du Voir où nous revisiterons les tournages de vidéoclips québécois. Cliquez ici pour lire/visionnier toutes nos vidéographies.

Suite de notre triptyque sur les productions du chanteur de Rouge Pompier et réalisateur de clips Jessy Fusch. Cette semaine, le bonhomme revient sur la création d’un clip pour Rouge Pompier, son groupe actuel.

L’idée est venue comment?

Une ou deux semaines avant le tournage, on avait déjà quelques idées de concepts, mais on n’était pas trop sûr. On ne savait pas trop où on s’en allait avec ça. On en était à se dire que si une meilleure idée nous venait, on annulait tout afin d’opter pour celle-là. À un moment donné, il y a eu une référence à Spin, un clip de RIPÉ, où on avait organisé un « battle » de breakdance sur une toune du groupe… qui ne fait vraiment pas de la musique pour ça! On a ajouté des stormtroopers au mix, comme si les danseurs étaient obligés par ceux-ci de se livrer à ce « battle ».

Le clip avait bien marché et s’est avéré aussi le fun que simple à tourner. Je crois que c’est Alex qui a dit : « On pourrait organiser un autre « battle”. Celui-là n’aura pas rapport avec le “breakdance”, par contre. Un “battle” de pogo balls, genre. » On a donc tout annulé pour travailler là-dessus! J’ai commandé des pogo balls, j’ai fait imprimer des t-shirts qui font très « Rouge Pompier », on a trouvé des figurants et le jour même du tournage, je leur ai dit : « Vous avez deux heures pour vous inventer des chorégraphies pendant qu’on s’installe! »

J’ai constaté ça pour les t-shirts. Les Kevin contre les Bacon. Ça renvoie au titre de votre disque…

Et ce n’est pas tout. On peut apercevoir des mentions de Meat Loaf et des New Kids On The Block aussi. Y’a aussi Julie Masse dans le lot, mais faut vraiment appuyer sur « Pause » au bon moment!

Question niaiseuse : est-ce qu’il y a eu des blessures sur le tournage? J’imagine que ce n’est pas tout le monde qui peut maîtriser l’art du pogo ball…

Certainement! 10 minutes après avoir distribué les pogo balls, un des figurants a essayé de faire un genre de « moves » de skateboard avec la sienne, mais n’a pas considéré que plus on met de poids sur ça, plus la balloune s’écrase. Il s’est donc retrouvé avec un doigt coincé entre le plancher et la plateforme pour les pieds de l’engin. Il a donc passé la journée avec un bandage autour du toi. Il l’enlevait quand c’était à son tour d’être filmé.

Mon Dieu! C’est dangereux le pogo ball!

C’est justement pourquoi ce n’est plus sur le marché. J’ai lu que ça s’est retrouvé sur une liste des vingt jeux les plus dangereux pour les enfants!

Justement, est-ce que ça a été compliqué d’en trouver autant?

Pas du tout. On a commandé le modèle qu’on utilise dans des gymnases. Ça se trouve quand même bien.

Mesdames et messieurs, voici Paul…