Critiques musique de la semaine : de Lady Gaga à Valérie Carpentier en passant par les Dead Obies
Une autre semaine, une autre vitrine de critiques chez Voir!
Tout d’abord, notre favori des derniers jours : Foreverly de Billie Joe Armstrong et Norah Jones. Voici un résumé digne d’un virelangue : « Reprise Records dévoile un disque d’adaptations livrées en duo et qui reprend, pièce par pièce, Songs Our Daddy Taught Us, un disque des Everly Brothers où les fameux frérots entonnaient eux-mêmes des standards du folk américain. » Ouf! Pour lire la critique, cliquez ici (avis aux mélomanes : on peut y écouter l’album en entier!)
Puis, un disque controversé pour certains et/ou célébré par chez les cousins : Horizons de Détroit, un duo formé de Pascal Humbert et Bertrand Cantat. De mon côté, je crois qu’on a affaire à une parution « satisfaisante, bien qu’inégale ». Cliquez ici pour lire la critique et écouter une pièce de l’album.
Celle-ci est suivie d’un autre album qui a fait jaser dans notre salle de rédaction : L’été des orages de Valérie Carpentier. Ma collègue Catherine en parlait dans sa chronique ici. De mon côté, j’en dis que c’est « un projet intéressant en sa qualité de pont entre les deux autres solitudes du Québec: les goûts du public de masse (celui qui a voté pour la chanteuse) et du public de niche (celui qui est surpris d’y retrouver Alex McMahon à la réalisation, José Major à la batterie ainsi que la signature d’artistes comme Ariane Moffatt et Alex Nevsky près des textes). » Cliquez ici pour lire la critique et écouter un extrait.
Puis, le préféré de ses dames, Dominic Tardif, poursuit son pèlerinage pop en se claquant Artpop de Lady Gaga. Un exercice qui, visiblement, l’a déçu. « La maman des petits monstres n’est certainement pas la première diva à tenter de crédibiliser sa démarche en frayant avec le gotha des biennales, mais les références grosses comme le bras à l’histoire de l’art ne peuvent venir au secours de cet album banal, pétri de sérieux, pas plus que les tentatives trap et les provocations prévisibles. » La suite est par ici, extrait musical à l’appui.
L’honorable Ralph Boncy, lui, nous fait découvrir Chasse-galerie, le nouvel album de la formation MAZ. « La trentaine à peine, voilà quatre de joyeux drilles nous invitent à une escapade sans prise de tête, inspirée par la légende de La Chasse-galerie. » Bref, content, monsieur le critique! Cliquez ici pour lire la suite et regarder un avant-goût de l’oeuvre.
Patrick Baillargeon, de son côté, se la joue rap cette semaine en se frottant aux Dead Obies qui « démontrent qu’ils savent aussi d’où ils viennent » sur leur disque Montréal $ud. De l’exercice de style Tout égratigné – où Poirier et ses collaborateurs réinterprètent l’oeuvre de Robert Charlebois -, Patrick dira que « Les morceaux soumis aux bidouilleurs ont été digérés et relancés sous de toutes nouvelles teintes qui n’ont rien – ou presque – à voir avec les versions originales, n’en déplaise aux puristes. » Pour lire la critique de Montréal $ud – et regarder le plus récent clip des Dead Obies – cliquez ici. Pour lire la critique de Tout égratigné, cliquez là.
En parlant d’exercices de style, Réjean Beaucage s’est amusé cette semaine en critiquant deux interprétations distinctes du Sacre du Printemps de Stravinsky! Cliquez ici pour lire ses impressions sur la version de Quartetski. Cliquez là pour celle de Pentaèdre.
Finalement, un chouchou chez nous : Pierre Lapointe qui y va d’un objet aussi inusité qu’exclusif. « Limité à 3000 copies CD et 300 vinyles, mais téléchargeable sur iTunes et archambault.ca quand bon vous semblera, Les callas ramène Pierre Lapointe dans une formule dépouillée piano/guitare/voix qui sied parfaitement à la sensibilité du chanteur. » Pour lire la critique complète d’Olivier Robillard Laveaux, cliquez ici.
Bonne lecture, bonne écoute et bon week-end!