Critiques musique de la semaine : de Keith Kouna à Grand Corps Malade en passant par Michel Faubert
Belle semaine pour nos critiques à en juger les notes distribuées!
De notre parution de la semaine, le très beau Le voyage d’hiver de Keith Kouna, Olivier Robillard-Laveaux a dit que «le disque commande une écoute attentive, mais une fois qu’on y plonge, on en revient transformé.» Cliquez ici pour lire sa critique agrémentée d’un extrait de l’oeuvre.
Le Haut-Parleur au aussi été soufflé par Mémoire Maudite, la nouvelle offrande de Michel Faubert. «Un autre magnifique tour de chant d’où émergent des complaintes de la tradition orale qui, malgré leurs thèmes tragiques (échecs amoureux, meurtres, trahisons), nous bercent dans une atmosphère apaisante grâce à la voix singulière et envoûtante de Faubert.» Bref, O.R.L. lui donne son sceau d’approbation. Donc, son scO.R.L. (j’essaie de lancer une mode, en effet). Cliquez ici pour lire sa critique.
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Du côté de Dominic Tardif, notre Rimbaud en coat de cuir, ça s’est corsé.
Dans un premier temps, il a quand même apprécié le nouvel album solo de Sebastien Grainger de Death From Above 1979. Il en a dit que c’était un «très bon album moyen, dont le parti pris eighties aurait cependant été plus en phase avec l’air du temps il y a dix ans de ça qu’en 2013». Puis, ça s’est gâté lorsqu’il est tombé sur le nouveau cru de Grand Corps Malade : Funambule. Un tardisme (je suis à fond dans les néologismes cette semaine, en effet) en guise d’exemple : «Doit-on vraiment préciser que la présence de Francis Cabrel sur La traversée n’arrange rien?» Cliquez ici pour lire sa critique du nouveau Grainger. Cliquez là pour vous faire un avis sur Funambule (extrait à l’appui).
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Du côté des musiques plus spécialisées, Stanley Péan nous propose Chercher l’équilibre, le nouvel album du Trio Jérôme Beaulieu. Le monsieur a tout simplement craqué pour ce disque! «Sur cette dizaine de thèmes, dont deux étonnantes reprises –Ti-chien aveugle de Fred Fortin, à laquelle le slameur Ivy prend part, et I Might Be Wrong de Radiohead –, le pianiste Jérôme Beaulieu et ses acolytes Philippe Leduc (contrebasse) et William Côté (batterie) évoluent en audacieux funambules de l’harmonie, distillant des climats envoûtants qui doivent autant au rock contemporain qu’au jazz des Brad Mehldau, Neil Cowley ou Esbjörn Svensson», note-t-il dans sa recension. On a tellement craqué qu’on a demandé à leur attaché de presse si on pouvait diffuser les deux reprises et le gentil garçon a accepté! Les voici donc! Et pour lire la critique de Stanley, on clique là.
Laurent K. Blais n’a pas aussi été allumé par sa sélection : My Name Is My Name de Pusha T, une oeuvre alourdie par la présence d’un collaborateur imposant : « L’empreinte de Kanye West est palpable sur presque tout l’album, et il n’y est pas allé de main morte. On retrouve la même brutalité minimaliste que sur Yeezus, qui aplanit ici les calembours criminels, métaphores scélérates et autre poésie du dealer dont Pusha a fait sa marque de commerce » Pour lire sa critique, agrémenter d’une chanson, cliquez ici.
Réjean Becauge, de son côté, nous fait découvrir le Phaedra/Modern Love Waltz de Philip Glass. « Cette musique pour trio à cordes, percussion et guitare porte la signature distincte de Glass, mais sans ostentation », a-t-il noté. Pour lire la suite, cliquez ici.
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Finalement, je me suis permis un peu de rattrapage rock de champ gauche. Soyons bref : j’ai adoré Carey’s Cold Spring, le nouvel album de Frog Eyes. Pour lire la critique – et écouter l’album au complet – cliquez ici. J’ai aussi été agréablement surpris par le maxi de la formation locale Filthy Haanz. Pour lire la critique et regarder un vidéoclip, cliquez là. Et j’ai quand même apprécié – bien que j’ai certaines réserves – le disque de Karneef. Cliquez ici pour lire la critique et vous faire une idée de sa musique en écoutant un extrait de l’album.
Bonne lecture, bonne écoute et bonne semaine!