Angélique Kidjo en concert à Sherbrooke

Elle a fait dire à notre critique Ralph Boncy : « la Béninoise atteint un sommet inégalé avec Eve, qui célèbre la femme africaine d’un bout à l’autre ». Angélique Kidjo se renouvelle encore une fois avec ce nouvel album qu’elle présentera sur la scène du Théâtre Granada, ce samedi 22 février. Il s’agit pour le moment du seul concert de la dame prévu en sol québécois, suite à la parution de son nouvel album, fin janvier.

Sur ce disque (qui porte le prénom de la mère de la chanteuse), la diva béninoise a voulu rendre hommage aux femmes du continent africain, à leur force et à leur fierté derrière le sourire qui masque les difficultés quotidiennes. Parmi les 13 chansons proposées, plusieurs sont le fruit de collaborations avec des chœurs de femmes traditionnels du Kenya et du Bénin. Elles sont interprétées autant en fon, la langue natale d’Angélique Kidjo, qu’en yoruba, en goun et en mina.

L’inspiration de cet album est venue lors d’un voyage pour Unicef au Kenya et au Bénin. Dans un village, les femmes ont accueilli le groupe avec un chant de bienvenue fort et énergique qui a fortement impressionné la chanteuse. Ensuite, du Nord au Sud, Angélique Kidjo a recueilli de merveilleuses polyphonies de femmes, qui sont à la base des créations sur EVE.
Pour l’album, la chanteuse s’est également entourée d’artistes avec qui elle collabore pour la première fois sur disque, notamment le Kronos Quartet, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, la chanteuse nigériane Asa, le guitariste Rostam Batmanglij (Vampire Weekend) et le pianiste Dr. John originaire de la Nouvelle-Orléans.

Le concert est présenté en collaboration avec la 5e édition de Touche Noire et la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. À noter qu’en première partie seront offertes danses africaines et percussions (Productions Kalabanté), sketchs et présentation des créations de designers africains.