Divan Orange : Partenariat avec l’école Musitechnic pour assurer la pérennité de la salle
Dans le but d’assurer la pérennité du Divan Orange, ce dernier annonce la signature d’une entente de partenariat de deux ans avec l’école de production audio Musitechnic.
Dans la foulée de la campagne Levée de son mise sur pied il y a quelques mois par le Divan et qui a permis de ramasser des fonds – et de dépasser l’objectif initial – lors de deux concerts, entre autres, c’est un don de 10 000$ que l’école Musitechnic offre à la salle de diffusion montréalaise dans le but de soutenir ses efforts pour l’obtention d’un système de son à la fine pointe de la technologie.
Pour sa part, le Divan Orange cédera les contrôles de sa console aux apprentis techniciens de Musitechnic deux fois par mois, sous la supervision de professionnels du milieu. Lors de ces soirées, la salle s’engage à dégager les artistes ou producteurs des frais de location.
Le partenariat permettra également aux artistes d’enregistrer leur concert. Cet enregistrement sera ensuite travaillé par les étudiants de Musitechnic.
La directrice générale du Divan Orange, Carolyne Normandin, évoque le partenariat comme « la première d’une série d’initiatives destinées à assurer la pérennité du Divan orange et à lui permettre de continuer à jouer son rôle sur la scène musicale émergente de Montréal. Les scènes disponibles pour de nouveaux artistes et de nouvelles musiques sont trop rares à Montréal pour que nous ne mettions pas en œuvre tout ce qui est possible pour durer. »
Depuis 1987, l’institut Musitechnic offre un programme de production audio à des étudiants d’ici et d’ailleurs. Grâce à ses nombreux partenaires actuels (Piknic Éléctronik, Igloofest, Pop Montréal et plusieurs autres), ses étudiants ont accès à de nombreuses activités pratiques complémentaires. Dans le cas du Divan Orange, le partenariat s’inscrit dans sa mission de soutenir les artistes et travailleurs culturels de demain.
enfin un peu de bon sens dans cette rocambolesque histoire. Mais ça ne règle pas pour autant un des pires fléaux qui affligent Montréal: le fouillis du logement locatif et par extension, un autre désastre, celui du zonage par arrondissement.
La bureaucratie montréalaise est une des plus invraisemblables quand vient le temps de définir la nature et la règlementation des établissements commerciaux sur les grandes artères commerciales, surtout.
Vous êtes-vous promené dernièrement sur la rue Saint-Laurent? Un désastre. Saleté repoussante, déchets déposés partout, d’innombrables devantures de magasins vides et placardées de graffitis, travaux de voierie jamais finis parce que mal faits donc toujours recommencés. Ce, sur une des rues montréalaises les plus anciennes et les plus chargées d’Histoire. Un scandale qui devrait faire se lever d’un seul trait tous les urbanistes qui se respectent…
Ceci alors que le maire Coderre rêve d’un héliport au centre ville…misère…
Le vrai problème, une conséquence d’une reconfiguration mal faite des arrondissements et du dézonage, la réalité ignorée de nos planificateurs à la noix, c’est l’émigration des bars et des restos vers les quartiers périphériques de notre ville. Le retour des bars et des restos de quartier qui abandonnent le centre ville. D’où la cacophonie sur la définition des lieux. C’est quoi, désormais, une rue zonée résidentielle? Et comment définir les espaces commerciaux qui y cohabitent.
Dans la saga du Divan Orange, un absent de taille: le propriétaire des lieux.
Ce qui cache l’autre face du problème: une législation sur la propriété des lieux habitables à Montréal, un bordel administratif dont les seuls maîtres en règne absolu, ce sont les propriétaires. Des loyers commerciaux trop chers, livrés sans limite à la spéculation, des proprios invisibles, cachés derrière leurs numéros, une absence totale de fixation des prix, en fonction de la demande et surtout de la diversité culturelle, dans le logement commercial…
Dans mon quartier, Côte-des-Neiges, on vient depuis un an d’accorder un permis de restauration à un deuxième McDo, à moins d’un km d’un autre, plus ancien. On ne m’ôtera pas de l’idée que le permis fut accordé à cet empire alimentaire parce que c’était celui qui était le mieux argenté. Et au diable la diversité…
Les Montréalais sont patients, on le voit avec le déglaçage hallucinant de nos trottoirs, une horreur impunie, mais c’est encore pire dans nos maisons, nos logements, nos restos, nos bars…notre habitat, quoi, au sens le plus large du terme, et on commence à se demander à quoi il veut en venir, notre Maire Coderre, avec ses Expos et son héliport au centre ville…un parachute, avec ça, monsieur le maire???