Luc Cousineau s'offre un nouvel album tout en luttant contre la SLA
Musique

Luc Cousineau s’offre un nouvel album tout en luttant contre la SLA

Figure de proue de la chanson populaire québécoise des cinquante dernières années, l’auteur-compositeur-interprète Luc Cousineau, atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA),  revient avec un nouvel opus: Tant qu’il y aura une chanson, comprenant dix chansons inédites.

Suite au succès de son 18e album, Le gars, là, lancé en 2014, Cousineau revient avec un nouvel opus qui sera en magasin dès le 14 avril. Mis en veilleuse en 2013, Tant qu’il y aura une chanson pourra voir le jour puisque tous les enregistrements ont été faits avant que la maladie de la SLA ne l’empêche de chanter et jouer de la guitare. Une partie des ventes sera remise à la Société de la Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) du Québec.

En plus de sortir ce 19e album, Luc Cousineau invite à replonger dans l’ambiance des années 1970 avec l’ajout du disque Cousineau enregistré en 1973 (maintenant quasiment introuvable) et qui a été réédité spécialement. À cela se rajoutent trois grands succès qui ont traversé le temps: Vivre en amour (1976), Angela mon amour (1971) et Comme tout le monde (1980).

Quelques jours seulement après la sortie de l’album Le gars, là, Luc Cousineau apprend qu’il souffre de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), appelée plus communément la maladie de Lou Gehrig et beaucoup plus connue du grand public depuis la campagne hyper médiatisée « Ice Bucket challenge ». Toutefois, malgré cette maladie, l’artiste a choisi d’aller vers la vie. « Tant qu’il y aura une chanson… la vie gardera sa raison », affirme-t-il dans un communiqué de presse. Il profite de la parution de Tant qu’il y aura une chanson pour sensibiliser le grand public et recueillir des fonds pour la recherche et le soutien aux personnes atteintes de la maladie et à leurs aidants.

La SLA est une maladie neurodégérative mortelle et incurable. Elle s’attaque au système nerveux en le détruisant progressivement, entraînant une paralysie des muscles jusqu’à devenir prisonnier de son corps et ce, sans affecter les sens. Suivant un diagnostic, la durée de vie moyenne est de 2 à 5 ans. Au Canada, elle représente la maladie neurologique causant le plus de décès.