[Photos] Dômesicle x Osheaga: J.u.D. + No Kliché + Robert Robert
Osheaga 2015

[Photos] Dômesicle x Osheaga: J.u.D. + No Kliché + Robert Robert

Notre collaboration avec Voir a démarré il y a un peu moins d’un mois. Nous avions été contactés pour couvrir le show d’IAM, l’occasion pour nous de réaliser un rêve de gamin, épique! Cette semaine, notre mission pour Voir est la suivante : couvrir les afters et préparties Osheaga. Car en plus d’être un festival connu et reconnu – Osheaga s’étend aussi au-delà du parc Jean-Drapeau. Jeudi soir dernier, nous assistions donc au préparty Dômesicle se déroulant à la SAT.

Première étape de notre soirée : apéro au quartier général afin d’organiser notre week-end chalet. Car après une fin de semaine comme celle qui s’en vient – on prévoit déjà un séminaire détox – histoire de récupérer les années de vies perdues (lire ici : «se donner bonne conscience») à brûler les dancefloors Osheagiens, à ingurgiter les litrons d’élixirs alcoolisés divers et variés. Une fois notre chalet booké, nous passons à l’étape suivante : écouter les dernières tracks des artistes présents ce soir. Au programme : J.u.D. (DJ set), No Kliché et Robert Robert.

Dans le cadre du Festival MEG, nous avons eu le plaisir de découvrir Robert Robert au Belmont le samedi précédent. D’ailleurs nous nous sommes fait la remarque que certains prénoms pouvaient alors retrouver une certaine classe / jeunesse et les doublant. Cela fonctionne très bien avec Robert – mais essayez avec d’autre prénoms tombés dans la désuétude et vous serez surpris du résultat. Nos préférés qui ont découlé du débat «apéritif» sont les suivants : Roland Roland ou Jackie Jackie. Bref, à force de raconter des niaiseries, on est en retard pour le show…  classique!

On saute donc sur nos vélos et bixis, équipés d’un sac photo, de quelques écus, d’une grosse dose de motivation et de la bande de copains qui nous a rejoints pour l’occasion.

Début de soirée timide avec No Kliché qui arrivera tout de même à remplir la SATosphère avant le set du compositeur lavallois J.u.D.

Généralement, il y a 2 types de soirées à la SAT :

– Celles dans la grande salle au rez-de-chaussée – type de soirée qui résonne comme un gros after, du gros béton partout autour de toi, un bon son brut pour les truands, la simplicité à l’état brut.

– Et celles à l’étage avec le combo SATosphère + terrasse. Souvent plus tranquille.

Ce soir c’est le deuxième cas de figure qui se présente à nous. On prend ça très relax à siroter nos drinks sur la terrasse – tout en voyant le beau monde débarquer peu à peu. On jase, on refait le monde, on raconte des niaiseries (encore et toujours)… le temps est clément, les filles sont belles, la bière coule à flots. Jusque-là tout va bien!

Une fois bien ambiancé et après avoir discuté avec nos voisins de table, venus expressément du Mexique pour l’événement, nous retournons sur la piste de danse. C’est donc J.u.D., le Lavallois fleuri qui prend d’assaut la scène avec sa musique minimaliste onirique et soucieuse du détail. Suivez ce garçon de prêt, c’est notre coup de cœur de l’année.

Les visuels s’enchainent, la musique s’intensifie progressivement, les gens bougent leur body / booty, les langues se délient… pour finalement s’entrelacer.

La soirée est chaude comme la braise au moment où Robert Robert déboule avec ses sonorités jazz, funk et hip-hop créant ainsi son électro bien à lui.

Le dancefloor s’épaissit et s’extasie, les filles en état d’ébriété du premier rang peuvent remercier la barrière de sécurité leur permettant de rester debout, les VJs nous délectent de visuels de plus en plus fous et psychédéliques. Bref, on est bien!

Tout ça pour dire que tous les éléments étaient réunis pour passer un bon jeudredi (vivre son jeudi tel un vendredi, en tout cas c’est ce que l’on a fait). Une belle façon de commencer à faire le party avant même que la fin de semaine n’ait pointé le bout de son nez.

– Un texte de Thomas Camus et des images de Guillaume Latrompette.

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