Retour sur la soirée The French Beat à la SAT en texte et photos

La soirée The French Beat du 3 octobre était présentée par Festival MEG Montréal / Sacem / Nightlife.ca et CISM 89,3 FM. Quelques artistes francophones étaient présents (deux Québecois, deux Français).

C’est H u G et ses invités qui ont ouvert le bal. Fondateur du collectif/label On the Stick Records, à 22 ans, H u G compte parmi l’élite montante de la nouvelle scène électronique montréalaise. Connu pour ses créations technologiques surprenantes et ses contributions à diverses soirées, il l’est aussi de plus en plus, dans l’industrie, pour sa prolificité et son style hybride unique. Ce fut un plaisir de le voir jouer avec une manette de Playstation lors de son set.

Monsieur Superpoze est ensuite arrivé avec sa musique planante à souhait. Ce gars-là a enchaîné les étapes de sa courte carrière comme on mange des kilomètres. Une tournée live qui le mènera dans les plus gros festivals (des Trans Musicales au Montreux Jazz Festival), des DJ sets qui le conduisent partout en Europe… le jeune est productif, on ne peut pas dire le contraire.

Au tour de Thylacine! À l’origine saxophoniste dans différents groupes mais à la recherche d’une plus grande liberté de composition, il passe à la musique électronique en 2012. Puisant dans des influences tels les groupes Massive Attack, Four Tet ou Moderat, il déploie une musique puissante à la fois entraînante et émotionnelle. Accompagné des projections graphiques de Laetitia Bely en live, ils brouillent ensemble la frontière entre dancefloor et voyage intimiste. C’est sûrement lui qui aura le plus surpris le public avec ses nombreux gadgets et son talent «multitask».

On finit avec Robert Robert, grand habitué des soirées montréalaises de 2015. On l’a vraiment vu partout cet été! Bien que le projet Robert Robert ait débuté en mars 2013, le parcours musical d’Arthur remonte à ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne s’intéresse à un vaste éventail de genres musicaux. En 2007, il découvre la musique électronique et se colle à la production. Son style mêlant R&B et sonorités jazzy sur fond électro le place bien vite au sein de la scène locale qui le mène tout droit vers l’étiquette Silverstag, mise sur pied par certains des talents musicaux les plus ambitieux à Montréal.

Bref, l’an prochain tu n’as plus aucune raison de passer à côté de The French Beat, devenu un événement incontournable!

Texte Thomas Camus // Photos Guillaume Latrompette