[En écoute] Les Francouvertes 2016 en sept artistes

Première soirée (15 février) – vincent appELby (Le Hibou)

Avec 10 ans d’expérience derrière la sangle, le Lavallois d’origine part avec une certaine longueur d’avance. Maintenant en solo, celui qui a notamment accompagné Krief et Ariane Zita propose un mélange de folk et de pop qui rappelle à la fois Neil Young, Wilco et, sur cet extrait tout particulièrement, Alex Nevsky.

deuxième soirée (22 février) – guillaume mansour expérience (Le Mat)

Jonglant habilement entre différents styles musicaux, Guillaume Mansour glisse dans chaque composition un brin de folie. Il qualifie lui-même son oeuvre de « musique de moune » et invite le public à plonger dans son expérience avec l’esprit grand ouvert.

troisième soirée (29 février) – Les passagers (Acheter ta peau)

La douceur indie pop envoûtante des Passagers pourrait sans doute convaincre bien des juges durant les Francouvertes cette année. Très douce, la voix d’Andréanne Muzzo se fond harmonieusement aux constructions accrocheuses et aux arrangements teintés de synthpop des musiciens montréalais.

quatrième soirée (7 mars) – caltâr-bateau (Hey lumière)

Éternelle inclassable, la formation Caltâr-Bateau jouit d’une équipée de sept musiciens talentueux, alliant des instruments de band rock standard au violoncelle et au saxophone. Ni tout à fait rock, ni tout à fait folk, le groupe est complètement inventif. Ses textes présentent un regard poétique sur l’être humain et sa désinvolture.

cinquième soirée (14 mars) – mon doux saigneur (ici-bas)

Entre un bayou de la Louisiane et une taverne québécoise décrépite, le son de Mon Doux Saigneur fusionne les influences country et folk avec nonchalance. Considérant le penchant particulier des Francouvertes pour tout ce qui touche aux musiques rustiques, gageons que le guitariste montréalais a de bonnes chances.

sixième soirée (21 mars) – la valérie (les enseignes au néon)

Native de Varennes, La Valérie y a fait ses débuts comme violoniste et parolière. Ayant maintenant troqué l’archet pour la six-cordes, elle livre une musique intime et franche, où ses textes empreints de douceur sont portés par des arrangements d’une simplicité élégante.

septième soirée (28 mars) – vulgaire (je dois te tuer)

Évoluant dans l’obscurité et l’anonymat, Vulgaire cultivera sans doute son aura mystérieuse lors de sa prestation attendue lors de la dernière soirée des préliminaires. Entre expérimentations post-punk et instants goth rock, la musique du groupe montréalais résonne comme une tonne de briques.