ADISQ 2016 : un Premier Gala avec peu de surprises
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ADISQ 2016 : un Premier Gala avec peu de surprises

L’ADISQ donnait hier son coup d’envoi avec son Premier gala, où 21 prix ont été remis aux artistes s’étant démarqués au cours de l’année. On se doutait bien de qui remporterait le prix dans plusieurs catégories, mais on a quand même eu droit à quelques moments surprenants.

Je dois premièrement, avant de passer aux prix marquants, faire un clin d’oeil au house-band. Sous la direction du prolifique Alex McMahon, le groupe était d’une solidité impressionnante,  et chacune de ses interventions faisait taper du pied fermement.

Le gala s’est ouvert avec le prix pour le vidéo de l’année, qui a été remporté par Safia Nolin pour son clip de Noël Partout. On a appris pendant ses remerciements que flatter une Lamborghini était l’un de ses rêves les plus chers, et que la réalisation de ce clip lui avait enfin permis de l’exaucer.

Côté hip-hop, c’est sans grande surprise que l’on a vu Koriass ramasser la statuette dorée, prix que tout le monde s’entendait déjà pour dire qu’il lui serait décerné. La popularité de Love Suprême est indiscutable, et l’artiste lui-même devait être peu étonné de sa victoire.

Si on avait à souligner une victoire que personne n’a vu venir, c’est plutôt du côté de François Pérusse qu’il faut se tourner. Alors qu’il a remporté le prix pour l’album humour de l’année sans que l’on en soit ébahi, c’est son second Felix de la soirée qui était inattendu. Effectivement, L’Album du peuple – Tome 10 a également remporté le prix de l’album le plus vendu au Québec. Pérusse lui-même semblait abasourdi lors de ce second discours, mais ce pilier de l’humour québécois le méritait amplement.

Côté country, c’est l’album Nous de Renée Martel et Patrick Norman qui est sorti gagnant. Ce dernier a d’ailleurs profité de son discours de remerciement pour livrer un vibrant hommage à nos forces armées déployées sur le terrain.

Le duo électronique Le Matos a également été récompensé pour son excellent disque Chronicles Of The Wasteland, la trame sonore du non moins excellent film Turbo Kid.

On peut également souligner au passage les victoires d’Erik West-Millette et de l’Orchestre Métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin respectivement pour l’album instrumental de l’année et l’album classique d’orchestre et grand ensemble de l’année. Deux oeuvre marquantes pour la musique savante de chez nous.