Joseph Marchand dit Mihalcean se lance en solo
On l’a entendu au sein de Forêt (son regretté duo avec Emilie Laforest), avec Safia Nolin, Pierre Lapointe, Ariane Moffatt et, plus récemment, à titre de directeur musical sur le plateau des Échangistes avec Pénélope McQuade. Joseph Marchand Mihalcean est partout.
Ce patronyme, il le doit d’ailleurs à son arrière grand-père paternel, un monsieur roumain qui a trouvé refuge en Amérique dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale. « Quand il est arrivé ici, aux États-Unis en fait, il a prononcé son nom à la douane et ils ont écrit Marchand sur ses papiers. Il a été content de ça. Ça a facilité son immigration parce qu’il avait maintenant un nom à consonance francophone. C’est pour ça qu’il a voulu s’installer au Québec. »
Bien que très en demande, le musicien a su trouver le temps de peaufiner son propre matériel. Pour la première fois dans sa riche carrière, il s’apprête à s’élancer seul et au-devant de la scène. « Ça m’a pris vraiment du temps avant de vraiment être capable de m’assumer comme chanteur. J’avoue que je suis encore là-dedans en ce moment. »
C’est sous l’égide du label montréalais Costume Records qu’il fait paraître un premier extrait intitulé The Work is Done, une pièce d’une douceur inouïe enregistrée aux côtés du claviériste François Lafontaine (Karkwa, Marie-Pierre Arthur, Jimmy Hunt) et du percussionniste Samuel Joly.
Cette sortie s’accompagne d’une vidéo réalisée par Hervé Baillargeon, des images poétiques tournées avec une »vieille caméra à bobine ». La sculpture de plâtre qu’on y aperçoit est Tête d’enfant, une oeuvre récente d’artiste visuel Gilles Mihalcean – le père de Joseph.
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Joseph Mihalcean envisage la sortie d’un album studio de huit morceaux, « une petite collection de huit chansons qui totaliserait, peut-être, en tout, environ une demi-heure ». Si tout se passe comme prévu, d’autres singles verront la lumière du jour dans les mois à venir.
