Les Louanges écorche le travail alimentaire sur Wescott

// À (re)lire: notre entrevue avec Les Louanges

Dans son nouveau vidéoclip mis en ligne aujourd’hui, Vincent Roberge rechausse des bottes à cap, possiblement les mêmes que lorsqu’il œuvrait comme machino en technique de scène. Cette fois, cependant, il s’invite avec son clavier sur un chantier de construction, détonant (littéralement) dans le décor avec sa chienne lilas. Dès les premiers instants, on comprend que l’artiste n’est pas tout à fait à sa place.

Parti pour la gloire, un Westcott entre les mains
Mes caps d’acier chaussés pour mettre du pain dans l’piggy bank
Les gars disent pas grand-chose, ça chiale sur toute pis rien
Moi j’vide des gros trucks question d’manger demain matin
J’espère j’ferai pas ça l’an prochain

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Signé chez Bonsound, Roberge a fini par trouver une puck et on vous jure qu’il a scoré. Son premier album complet (La nuit est une panthère) s’est imposé comme l’une des sorties les plus marquantes de 2018, l’une des propositions musicales les plus rafraîchissantes à voir le jour au Québec ces dernières années. Formé en jazz, le Lévisien pige aussi dans le rap et le R&B pour créer un son qui lui est propre tout en restant en phase avec ce qui se fait de mieux en pop – au sens très large – à l’échelle internationale.

Les Louanges ne chôme pas. La semaine prochaine, par exemple, il sera de SXSW à Austin au Texas. Le 22 mars, il se produira en première partie d’Ariane Moffatt à l’Impérial Bell, à Québec. À la mi-avril, il retournera en France pour une série de dates dont une à La Boule Noire de Paris.

Toute la tournée via leslouanges.com