En écoute: l'énergique trio Les Shirley veut tout casser
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En écoute: l’énergique trio Les Shirley veut tout casser

On vous propose en écoute intégrale aujourd’hui le tout premier EP homonyme de quatre titres du groupe Les Shirley! Qui sont Les Shirley? C’est un trio dynamique de punk-pop-rock composé de musiciennes qui ont plus d’un tour dans leur sac, ayant oeuvré dans les formations Syzzors et NOBRO auparavant. Les Shirley, c’est Raphaëlle Chouinard – guitare/voix (lead), Sarah Dion – basse/voix, Lisandre Bourdages – batterie/voix.

Le EP initiateur sort le 26 avril et sera lancé au Pub Les Sportifs à Montréal le 4 mai, mais vous pouvez l’écouter ici dès maintenant.

Évoluant dans la langue de Shakespeare, Les Shirley est le tout premier groupe issu de la nouvelle étiquette de Slam Disques, Hell For Breakfast. Les trois artistes ont concocté cet album en studio en février avec Ariel Le Mercier. Elles ont fait quelques concerts à la fin de l’année 2018 et ça devrait se multiplier cette année.

On a voulu en savoir plus sur le groupe, alors on leur a envoyé quelques questions.

3 questions pour Les Shirley

photo: Steve Gagnon, STEREO Films

1. Qu’est-ce qui vous a uni de prime abord? Avez-vous des personnalités ou des goûts qui se ressemblent ou qui se complètent? Bref, parlez-moi un peu de vous et de la genèse du groupe.

Les Shirley : Les Shirley ça part d’un trip de chums pis de notre amour commun pour les années 2000 et le pop-punk-rock. Rapha et Lisandre jouaient déjà ensemble depuis un moment avec Syzzors et Sarah assure la batterie pour des projets comme Émile Bilodeau et NOBRO. Un jour, on a décidé de se partir un nouveau band pour le fun, Sarah a pick up la basse et on a composé une chanson à la première répétition. On a aussi trouvé le nom du band cette fois-là, on était inspirées faut croire! Ça allait de soi, on s’appelait Shirley entre nous depuis longtemps (une Shirley c’est une bonne chum). De fil en aiguille, on s’est rendues compte qu’on trippaient vraiment sur nos tounes et que le public embarquait dans notre délire. Notre musique est empreinte d’une touche nostalgique, mais tout en restant moderne. On a eu la chance de jouer devant les bonnes personnes et on est fières de sortir notre premier EP avec une team de feu sous Hell For Breakfast, la nouvelle division de Slam Disques.

2. Ce EP, c’est de la bombe! Énergique de A à Z, concis et droit au but. Vous voulez vraiment qu’on ait aucun répit et qu’on sue à fond en show, c’est ça?! (C’est parfait, on va le faire avec plaisir.) Parlez-moi des énergies que vous souhaitez véhiculer et des influences. 

Les Shirley : Merci! Pour être honnêtes, y’a pas juste la foule qui sue, les musiciennes aussi (ahah)! Quand on finit le set, on est toutes en nage, ça rentre au poste comme on dit. On veut que le public ressente à quel point on a du fun à jouer ces chansons-là, on y met toute notre énergie et ça donne toujours des soirées extraordinaires! Pour nous, c’est un peu un retour aux sources. On renoue avec nos premiers amours musicaux comme Blink-182, Good Charlotte, Yellow Card mais aussi Avril Lavigne, Andrée Watters pis Marie-Mai. Nos influences sont aussi éclectiques que nos personnalités et ça donne ce que vous entendez sur ce premier opus. On veut que les gens ressortent leur côté Shirley, parce qu’être une Shirley c’est a way of life, c’est une attitude. On veut brasser les affaires un peu, on veut inciter les jeunes (filles et gars) à ne pas avoir peur d’apprendre un instrument et à se partir un band. On veut tout casser.

3. Votre premier single, Korben Dallas, fait écho au personnage de Bruce Willis dans The Fifth Element. Parlez-moi de cette chanson et de la raison de cette référence à la pop culture des années 1990.

Les Shirley : Ça c’est très drôle… On s’est fait une petite retraite de composition entre Shirley dans un chalet perdu au fond de Charlevoix au printemps dernier. On se prévoit toujours une petite séance de film à la fin d’une journée bien arrosée et cette soirée-là, c’était The Fifth Element au menu. Sarah l’avait jamais vu en plus. On a pogné de quoi, surtout au bout où la cantatrice extraterrestre bleue nous chante son techno opéra. On avait déjà composé l’instrumental de la toune pendant notre séjour et au retour du chalet, Rapha a fumé deux-trois puffs (de trop) et est arrivée avec les paroles. En fait, c’est un peu le point de vue de Lilou (Mila Jovovich) qui parle à Korben et qui lui implore de la sauver elle et toute la planète.

Ride on your taxi cab, i’m calling for you, you gotta save us all, you gotta save me

L’inspiration pour les textes lui vient un peu n’importe comment. C’est sûr que la pop culture est toujours en background, comme pour Caitlin Montana, le second titre du EP, qui évoque l’émission du même titre diffusée sur les ondes de Vrak TV de 2000 à 2002. On est un peu folles, mais c’est une belle folie. Suivez nous down the rabbit hole!