Kesha déverse son fiel sur les Rich, White, Straight, Men
Propulsée au sommet des palmarès avec Tik Tok en 2009, Kesha s’est d’abord présentée au monde comme une fêtarde invétérée, la sympathique fille à inviter à tout party. Or, ce qu’elle vivait en coulisses et au même moment n’avait strictement rien de réjouissant. Bien au contraire.
Cinq ans après sa percée spectaculaire, la musicienne américaine se verra forcer de mettre sa carrière en suspens en raison d’un litige avec son producteur Lukasz Sebastian Gottwald alias Dr Luke. Pour faire une histoire courte: elle l’accuse d’agression sexuelle et lui, de diffamation. L’affaire est toujours devant les tribunaux.
En 2017, néanmoins, l’auteure-compositrice-interprète s’est révélée sous un jour nouveau et vidé le coeur avec Rainbow, son premier album à paraître depuis le début du procès. Du nombre? La balade autobiographique intitulée Praying, la plage 5, une chanson où Kesha s’adresse directement à son présumé agresseur.
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Un an et demi après avoir chanté Praying à la cérémonie des Grammys, voilà que l’artiste adopte un nouveau ton et laisse sortir la colère qui l’anime. Aujourd’hui, elle nous présente Rich, White, Straight, Men. Le titre, très évocateur, parle de lui-même. Idem pour les arrangements à forte consonance circassiens, les bruits de caisse enregistreuse et cette façon très théâtrale qu’elle de chanter. On pourrait facilement croire à une chanson issue d’une comédie musicale!
Kesha y dénonce notamment les faiblesses du système de santé américain, les frais de scolarité exorbitants, les injustices auxquelles font les femmes, les immigrants et les membres de la communauté LGBTQ font face.
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