Idéacom et Pliab ont créé une expérience web qui permet de se mettre dans la peau des contrôleurs aériens.
Chaque jour, c’est plus de 80 000 avions qui traversent le ciel, effectuant leurs déplacements entre les 14 000 différents aéroports du monde entier. Et ce trafic ne cesse d’augmenter. Les garants de la gestion de ces vols, et en grande partie de notre sécurité, sont les contrôleurs aériens. L’entreprise de production Idéacom, accompagnée du studio Pliab, nous invite à entrer dans leur univers.
Aiguilleurs du ciel, c’est d’abord un documentaire de 52 minutes qui a été présenté sur les ondes de RDI. C’est également un site web qui permet de vivre le stress du contrôleur aérien, de comprendre le niveau de difficulté de son travail. «C’est incroyable ce que ce métier demande comme concentration!», indique Josette D. Normandeau, présidente chez Idéacom et productrice du documentaire et de l’expérience en ligne.
Un contrôleur aérien dirige en moyenne 10 appareils en même temps. Si la plupart du temps il utilise des radars, il doit aussi être en mesure de se représenter mentalement la circulation des avions et ce, en trois dimensions. Il existe différents types de contrôleurs – responsables de l’aérodrome, de l’approche du véhicule, de la progression en route et du trafic océanique – et tous collaborent entre eux pour mener les voyageurs à bon port. Le métier exige une grande capacité de concentration et une habileté à anticiper les problèmes. Il lui faut également savoir gérer son stress.
Ce sont les principaux aspects du métier qu’ont voulu transmettre les créateurs de l’expérience interactive et ludique Aiguilleurs du ciel. « Une fois qu’on rentre dans le jeu et qu’on se met dans la peau de ces gens-là, on se rend compte à quel point c’est un métier complexe », dit Josette.
L’expérience web propose aux utilisateurs d’organiser le trafic aérien et de découvrir les différentes facettes de la profession. D’abord par un test de recrutement fortement inspiré de celui auquel sont soumis les véritables contrôleurs aériens. Puis grâce à quatre mini-jeux sérieux qui explorent les grandes catégories du métier. Les jeux sont des simulations. Ils ont pour objectifs de vulgariser les risques auxquels ces professionnels sont confrontés.
« On se demande toujours ce qu’on peut faire avec tel type de contenu, sous quelle forme et sur quel support on va le travailler, indique Josette D. Normandeau. Le défi est de trouver l’équilibre entre ce qui est de l’ordre du divertissement et ce qui a aussi une vraie profondeur, une vraie valeur et une pérennité. »
Le site web offre aussi d’accéder à des données techniques du métier, informations qui n’a pas trouvé sa place dans le documentaire. « C’est vraiment un bon complément au film», conclut Josette.
Produit par Xn Québec, en collaboration avec la Ville de Montréal et L’inis
Production déléguée : Andrée Harvey (LaCogency) Réalisation vidéo : Émilie Ricard-Harvey (Mode Couleur)
Coordonnatrice : Geneviève Roy Journaliste : Charles Prémont
Consultants : Raphaëlle Huysmans (Urbania) et Pascal Pelletier (Figure55)