L’inis : l’importance de la formation
L’Institut national de l’image et du son organise une journée portes ouvertes pour ses futurs étudiants le 27 mars prochain. Chaque année, cette institution dont la réputation n’est plus à faire accueille de nombreux professionnels désirant parfaire leurs connaissances dans plusieurs domaines liés à l’industrie du cinéma et de la télévision.
Que ce soit pour les programmes de cinéma, d’écriture scénaristique, de documentaire ou encore pour des cours spécialisés à la carte, l’offre de L’inis est immense et se veut adaptée aux réalités du milieu. «Lors des portes ouvertes, vous avez accès à plusieurs formateurs, des diplômés ainsi que les directeurs de programme tous au même endroit. C’est une façon extrêmement intéressante d’apprendre sur ce à quoi vous serez exposés et de partager avec des gens qui l’ont vécu», explique Michel G. Desjardins, directeur général et directeur des programmes de formation.
Suivre les besoins de l’industrie
«La mission de L’inis est d’accompagner le talent dans son développement à plusieurs étapes de sa carrière. On forme les gens en fonction des besoins de l’industrie et on le fait d’une façon très éclatée», explique M. Desjardins.
L’un des grands avantages d’une telle structure, c’est la liberté de pouvoir s’ajuster rapidement non seulement aux changements et à l’évolution des disciplines mais aussi au niveau des étudiants. Les programmes en continu étant particulièrement contingentés, les cohortes sont petites et très personnalisées.
«Tout ce qu’on fait à L’inis est dans la pratique. Nous ne sommes pas dans la théorie. Il y a un retour critique, on fait les choses, on essaie des choses. On ne vous note pas dans un bulletin, c’est un parcours. Les étudiants qui viennent à L’inis ont des parcours et des besoins variés. Les cohortes ne sont pas homogènes. On s’assure que l’ensemble du parcours reflète les besoins particuliers de la cohorte», poursuit le directeur.
L’importance de la formation
Ces dernières années, Michel G. Desjardins observe un changement de paradigme chez la nouvelle génération de travailleurs, qui ont le réflexe de ne jamais cesser de chercher à approfondir leurs connaissances. «Les jeunes réalisent l’importance de la formation. Aujourd’hui, il y a une perméabilité entre la formation et le travail. Ce n’est pas un aveu de faiblesse ou d’ignorance que de vouloir retourner suivre une formation, c’est une volonté d’apprendre. Et ça c’est précieux : c’est extraordinaire cette humilité de reconnaître qu’on n’a jamais fini d’apprendre.»
Portes ouvertes le 27 mars de 16h à 19h