Uno : J'ai commencé cette 28e édition du Festival de Jazz de Montréal avec le Spaghetti Western Orchestra qui présentait 6 spectacles du 27 juin au 2 juillet à la 5e Salle de la Place des Arts. Autant dire que j'ai débuté avec ce qui devrait être un des meilleurs concerts de toute la programmation une fois rendu au bilan. Ce « groupe » australien, comme son nom l'indique, est fasciné par les films de cowboys italiens, particulièrement ceux de Sergio Leone, et la musique de Ennio Morricone. La bande se nommait d'ailleurs autrefois le Ennio Morricone Experience.
Comment décrire un concert du SWO? Disons que si la musique est prédominante, elle ne prend pas toute la place. Les cinq membres sont tour à tour comédiens, bruiteurs et musiciens. Revêtus de costumes d'époque, ils s'amusent (en tous cas on dirait bien qu'ils s'amusent) a recréer à leur manière l'univers singulier des westerns de Sergio Leone. Les thèmes musicaux sont gentiment trafiqués mais ces derniers faisant depuis un moment partie de la mémoire collective, le public se retrouve donc dans un contexte qu'il connait bien et est ainsi en mesure d'apprécier le travail de la troupe australienne. Il faut aussi reconnaître que la mise en scène y est pour beaucoup et, tiens donc, elle est l'oeuvre d'un québécois! Si on doit jouer au jeu des comparaisons, je dirais que le Spaghetti Western Orchestra me fait penser aux Tiger Lillies (les costumes, les visages maquillés de blanc, les instruments patentés.) en moins glauque quoique tout aussi rigolo : c'est du théâtre, du cabaret, du burlesque et de la musique (y'a un peu de jazz là-dedans, ça justifie par la bande leur présence au FIJM). Un spectacle complet très divertissant qui sort totalement des sentiers battus (et qui aurait très bien pu se retrouver au Festival Juste Pour Rire, par exemple).
Si vous avez manqué le passage de la troupe, je suis persuadé qu'on la reverra l'année prochaine au FIJM (spécialistes de la redite, là on s'en plaindra pas) ou ailleurs.
1ere semaine du FIJM en 3 événements marquants
Patrick Baillargeon
Ça avait l’air vraiment tripant ce show là mais l’argent ce faisant rare cet été je n’ai pu profité des spectacles intérieurs qui, pour plusieurs, avait l’air excellents. J’ai quand même pu assister à la performance de Manu chao au
Parc Jean-Drapeau qui était à tout casser et celle du Souljazz Orchestra en spectacle extérieur gratuit, excellent groupe! Même si ça va être difficile de voir quoi que ce soit, je me promets d’aller tripper avec Rachid Taha lors du spectacle de cloture. En espérant profiter plus des spectacles payants l’année prochaine…!
C’est avec grand intérêt que j’ai rejoint la scène groove jeudi soir pour m’imprègner du son des sept jeunes loups Manitobains des Moses Mayes. Yep! Un bon funk qui rappèl vaguement le grand Herbie Hancock. À voir ou à revoir!
Quel plaisir également de croiser ce soir là, M. Baillargeon accompagné de son fidèle compétiteur ! Et j’ai pensé :
‘Merde! On auraient jamais dû se lâcher!’