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Première semaine du FIJM en 3 événements marquants, pt3

Tres: Bob Dylan
Je l'avoue tout de go: je ne suis vraiment pas un amateur de Dylan. Ben quoi? Y'a des gens qui n'aiment pas Dylan vous savez, je ne suis pas le seul (enfin, j'espère!). Mais d'avoir la possibilité de voir le légendaire chanteur dans une salle aussi "intime" que celle de Wilfrid-Pelletier, ça vaut le détour. Il va sans dire que ce concert du 4 juillet dernier à la PdA, c'était un cadeau pour les fans qui se sont arrachés les billets en quelques minutes après leur mise en vente il y a quelques mois de cela.
Hormis le cafouillage à la porte où j'ai dû attendre plus d'une vingtaine de minutes avant de pouvoir entrer parce que quelqu'un chez Spectra a eu la brillante idée de refiler les billets de tous les journalistes et autres privilégiés de la guest-list qui n'étaient pas là 10 minutes avant le show (y'a come 75 000 shows à couvrir dans ce festival de l'excès) à je ne sais qui et donc de me retrouver comme un con devant la porte de la salle sans siège réservé et incapable d'y accéder parce que la sur-zèlée sécurité de messire Bob interdisait à quiconque de se tenir debout dans les allées, je me suis rendu au balcon où personne ne m'a embêté.
Que dire de Dylan? J'en sais rien, je ne connais qu'une dizaine de ses chansons et je les trouve presque toutes ennuyantes. Sur scène, le type chante comme une casserole (sa marque de commerce), demeure scotché à son clavier, ne s'adresse aucunement au public sauf pour marmonner le nom de ses musiciens, excellents soit dit en passant, à part le batteur qui frappait trop fort et manquait de finesse et de swing.
Cela dit, je m'attendais à bien pire et j'ai trouvé que le père Bob était quand-même capable de rocker et de swinguer. Un set assez énergique où tous ses vieux hits étaient encore une fois remodellés au grand dam de certains fans. Qu'à cela ne tienne puisque ces nombreux fans ont eu droit à deux heures de Dylan "correct", ce qui est déjà beaucoup quand on sait que ce dernier est souvent capable de donner des concerts catastrophiques dans des salles mal sonorisées. Ça ne m'a pas empêché d'étouffer une bonne dizaine de baîllements et d'avoir hâte que ça se termine. M'enfin, je pourrai dire que j'ai vu Dylan en concert à la PdA, ça épatera tout le monde lorsque je raconterai mes souvenirs de guerre: "j'étais là le 4 juillet 2007 moi môssieur!"