BloguesSonique rendez-vous

Plastiscines fascine

 
4828

C'était une première pour les Plastiscines, quatre jolies jeunes rockeuses parisiennes, seules réprésentantes de cette nouvelle scène rock française aux Francos. Visiblement très heureuses d'être là, les filles n'avaient rien à perdre et se sont lancées un peu maladroitement mais un bel entrain dans un set rock-pop-punk-garage-bubblegum linéaire mais efficace. En fait, le public qui, en très grande majorité, ne connaissait aucunement le groupe, a semblé bien apprécier. "C'est vrai qu'elles sont belles", à lancé le type derrière moi è son ami lorsque les filles son montées sur scène. Mais la beauté n'est pas synonyme de talent! Cela dit, les Plastiscines compensent leur manque de musicalité par une candeur un peu naïve et l'évident plaisir qu'elles semblent avoir à se retrouver toutes les quatre sur une scène à jouer du rock 1, 2, 3, 4.
Reste qu'on se serait volontier passé des trop nombreux morceaux en anglais. Je sais que pour beaucoup de Français, le rock ne se chante qu'en anglais, mais pas pour nous. demandez-le aux Breastfeeders, Le Nombre et autres Malajube de ce monde. Par contre, je dois admette que les titres en anglais passaient bien mieux en formule live que sur l'album LP1 des Plastiscines. Il n'en demeure pas moins que ce sont les chansons en français du groupe qui plaisent le plus, quelque part entre Jacqueline Taïeb et les Calamités, deux artistes français que les Plastiscines ne doivent même pas connaître. Je présume en tous cas puisque je lisais hier dans un quotidien montréalais que les filles des Plastiscines ne comprenaient pas pourquoi plusieurs les associent au yéyé. Peut-être que les filles ne connaissent rien du yéyé. Le yéyé, ce n'est pas uniquement Françoise Hardy et Claude François!
Les Plastiscines remettent ça ce soir en salle au Spectrum dès 23h en compagnie de Call Me Poupée.
Je vous glisserais bien un mot moi aussi sur le concert de Mick est tout seul et Barbara Carlotti, mais je l'ai passé dans les loges à bavarder et à boire des bières. Par contre, ce que j'entendais des loges me semblait sympa. Pas grave, les deux artistes remettent ça ce soir et dimanche, au Cabaret à 22h. J'y serai, et dans la salle ce coup-là!
Et hop, du Cabaret, je me suis retrouvé dans un party d'après concert pour les Loco Locass et l'Orchestre de du camp St-Alexandre.
Et hop, je me suis rendu ensuite au Shag pour capter quelques mixs des deux Dears qui sévissaient sous le nom George Martin. Soul, funk, r'n'b old-school.
Et hop encore, à la Banquise cette fois pour capter la perfo impromptue des TTC. en vain. Le mot s'était bien passé puisqu'il devait y avoir une cinquantaine de fans bloqué à la porte du fast-food de la rue Rachel. Après une heure d'attente, un sandwich et quelques frites, j'entendais au loin mon lit qui m'appelait. Ça niaisera sûrement moins ce soir au Métropolis alors que TTC partagera la scène avec leur alter-ego québécois d'Omnikrom et Numéro#. Dès 21h. Party assuré.