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C'était une première pour les Plastiscines, quatre jolies jeunes rockeuses parisiennes, seules réprésentantes de cette nouvelle scène rock française aux Francos. Visiblement très heureuses d'être là, les filles n'avaient rien à perdre et se sont lancées un peu maladroitement mais un bel entrain dans un set rock-pop-punk-garage-bubblegum linéaire mais efficace. En fait, le public qui, en très grande majorité, ne connaissait aucunement le groupe, a semblé bien apprécier. "C'est vrai qu'elles sont belles", à lancé le type derrière moi è son ami lorsque les filles son montées sur scène. Mais la beauté n'est pas synonyme de talent! Cela dit, les Plastiscines compensent leur manque de musicalité par une candeur un peu naïve et l'évident plaisir qu'elles semblent avoir à se retrouver toutes les quatre sur une scène à jouer du rock 1, 2, 3, 4.
Reste qu'on se serait volontier passé des trop nombreux morceaux en anglais. Je sais que pour beaucoup de Français, le rock ne se chante qu'en anglais, mais pas pour nous. demandez-le aux Breastfeeders, Le Nombre et autres Malajube de ce monde. Par contre, je dois admette que les titres en anglais passaient bien mieux en formule live que sur l'album LP1 des Plastiscines. Il n'en demeure pas moins que ce sont les chansons en français du groupe qui plaisent le plus, quelque part entre Jacqueline Taïeb et les Calamités, deux artistes français que les Plastiscines ne doivent même pas connaître. Je présume en tous cas puisque je lisais hier dans un quotidien montréalais que les filles des Plastiscines ne comprenaient pas pourquoi plusieurs les associent au yéyé. Peut-être que les filles ne connaissent rien du yéyé. Le yéyé, ce n'est pas uniquement Françoise Hardy et Claude François!
Les Plastiscines remettent ça ce soir en salle au Spectrum dès 23h en compagnie de Call Me Poupée.
Je vous glisserais bien un mot moi aussi sur le concert de Mick est tout seul et Barbara Carlotti, mais je l'ai passé dans les loges à bavarder et à boire des bières. Par contre, ce que j'entendais des loges me semblait sympa. Pas grave, les deux artistes remettent ça ce soir et dimanche, au Cabaret à 22h. J'y serai, et dans la salle ce coup-là!
Et hop, du Cabaret, je me suis retrouvé dans un party d'après concert pour les Loco Locass et l'Orchestre de du camp St-Alexandre.
Et hop, je me suis rendu ensuite au Shag pour capter quelques mixs des deux Dears qui sévissaient sous le nom George Martin. Soul, funk, r'n'b old-school.
Et hop encore, à la Banquise cette fois pour capter la perfo impromptue des TTC. en vain. Le mot s'était bien passé puisqu'il devait y avoir une cinquantaine de fans bloqué à la porte du fast-food de la rue Rachel. Après une heure d'attente, un sandwich et quelques frites, j'entendais au loin mon lit qui m'appelait. Ça niaisera sûrement moins ce soir au Métropolis alors que TTC partagera la scène avec leur alter-ego québécois d'Omnikrom et Numéro#. Dès 21h. Party assuré.
« Les Plastiscines compensent leur manque de musicalité par une candeur un peu naïve et l’évident plaisir qu’elles semblent avoir à se retrouver toutes les quatre sur une scène à jouer du rock 1, 2, 3, 4. »
Est-ce assez pour avoir l’honneur de venir aux Francos quand d’autres musiciens, qui n’ont pas forcément une plastique irréprochable, mais possèdent du talent à revendre, n’y trouvent pas leur place ?
Quelle est donc cette idée racoleuse d’inviter 4 minettes sans autre talent qu’être belles à regarder ? Il y a des tas de groupes en France qui mériteraient immensément plus qu’on leur paye le voyage et qu’on leur offre une tribune comme ton blogue pour se faire connaître !
Les Francos, ce n’est pas un défilé de mode ! L’album des Plastiscines est l’un des plus lamentables qu’il m’ait été donné d’écouter ces derniers temps. Si elles étaient moches, Voir en aurait-il parlé ?
Bon, madame André vient de se rendre compte que le sex-appeal est une partie importante dans l’équation pour avoir du succès en musique populaire et (trop) souvent ouvre des portes importantes.
Quant au pire disque, et bien vous venez de gagner une copie du dernier disque de Jacques Villeneuve, ça devrait vous réconcilier avec ces dames.
En gros, si on a déja vu mieux, on a déja vu pire également.
En ce qui concerne les Francos, jusqu’à maintenant mon coup de coeur va à Jeanne Cherhal qui en plus d’offrir une solide prestation était magnifique dans sa robe courte, eh oui, on n’y échappe pas !
Bravo Patrick Bouchard pour ce commentaire formidablement constructif ! Effectivement, pourquoi s’emporter ? L’avenir de la musique est brillant ! La musique ne s’écoute plus, elle se regarde. Saluons l’initiative des Francos de faire venir au Québec des minettes qui n’ont aucun talent, mais qui ont du sex-appeal. Avec un peu de chance, l’année prochaine, nous aurons droit à la visite de Christophe Willem et Julien Doré (gagnants de la Nouvelle Star en France).
Au passage, l’avez-vous écouté, l’album des Plastiscines ?
Ce qui m’amuse de votre réaction et qui me surprend puisque vous semblez être une dame qui suivez l’industrie musicale avec intérêt. C’est votre étonnement que le look joue une place prépondérante pour vendre un groupe ou un artiste Ce n’est quand même pas la première fois que l’industrie de la musique joue ce jeu.
Je peux comprendre votre irritation mais au point de déchirer sa chemise …
Quant aux Plasticines, comme j’ai mentionné , j’avoue être biaisé puisque j’ai un faible pour ce régistre musical (pop garage), j’ai entendu pas mal de trucs plus mauvais que cela et j’en ai entendu des meilleurs aussi.
Pour ma part la pire souffrance que les Francos m’ont infligé fut sans doute la conjointe d’Alain Bashung que j’ai vu malheureusement à 3 reprises dans le même festival.
Alez faites moi plaisir et allez écouter Jeanne Cherhal
Patrick,
Jeanne Cherhal, je connais très bien, merci. J’étais à la PDA samedi.
Chloé Mons, bien d’accord… Je l’ai vue moi aussi il y a deux ans. Une torture auditive ! Mais elle n’était que l’invitée imposée par Bashung, pas une tête d’affiche.
Finalement, ne confondons pas tout ! Bien sûr que je suis consciente depuis longtemps de la différence magistrale qu’il y a entre talent et qualité, et raison d’être purement mercantile de l’industrie musicale. Mais là n’est pas du tout la question. On parle des Francos, uniquement. De tas de groupes de rock français qui n’y sont pas quand Les Plastiscines y sont.
Vous aimez le rock garage ? Moi aussi ! Mais de qualité uniquement ! Essayez plutôt les Shades ( http://www.myspace.com/lesshades). Dans le genre « groupe de rock de gamins français », ça ne pue pas le Chanel numéro 5, mais ça en jette bien mieux !
Pour ma part, le groupe faisait l’objet de beaucoup de curiosité en France et a reçu un accueil médiatique plutôt spectaculaire, certains pour, beaucoup contre.
Je trouve justifié la décision des Francos d’amener les dames ici afin que l’on se fasse une idée par soi-même. Après tout lorsqu’on parle des médias français on parle d’un groupe de gens qui pensent que faire du jogging est une philosophie politique.
Sérieusement, la combinaison hype et curiosité médiatique pouvait provoquer un intérêt de la part du public et sauf erreur le nombre de spectateurs pour l’ingrate case horaire de 23 heures était fort respectable pour un groupe inconnu.
Y’a-t-il des meilleurs artistes qui aurait pu obtenir leur place ?
Je dois vous donner raison à ce sujet, avec un bémol par contre. Je crois que c’est plus facile jouer au gérant d’estrade et de se concocter une programmation de choix que de composer avec les contraintes (connues et autres plus confidentielles) que les organisateurs doivent faire face.
De plus, parfois les prestations sur scènes ne sont pas égales à celles en studio. Souvenez-vous de la première visite d’Émilie Simon à la sortie de son premier cd, ouf c’était pas beau à voir.
Du reste, je ne m’attends pas à tout aimer d’une programmation, j’espère simplement pouvoir me bâtir un solide festival avec des découvertes inédites, des valeurs sûres, et des artistes connus que l’on peut enfin voir en chair et en os.
Est-ce que ce festival y parvient cette année ? Plus ou moins, mais je ne crois pas que la présence des Plasticines en soit la raison.
Prochaine étape Renan Luce, en attendant on va jeter un coup d’oreille sur Les Shades.