Petite tempête à la rédaction du Voir suite à la publication de la critique du dernier cd d'Anik Jean, Le ciel saigne le martyre, dans notre édition du 24 janvier (p. 19). Mon collègue Olivier Robillard-Laveaux fait un parallèle avec la chanson de Jean Leloup/Leclerc Everybody wants to leave, chanson disponible sur son plus récent album Mexico et qui, en résumé, raconte sur un ton moqueur l'histoire d'une fille qui cherche à percer dans la musique en se vantant qu'elle connait tel ou tel producteur ou musicien en vue (voir les paroles) Quand on sait qu'Anik Jean, avec qui Leloup/Leclerc a collaboré pour son premier album Le trashy saloon, a travaillé avec des producteurs/musiciens connus de Los Angeles et plus récemment de New York, le parallèle semble évident ou, à tous le moins, amusant. Même si Jean Leloup/Leclerc a écrit cette chanson avant qu'Anik Jean ne rencontre Mark Plati à Londres -le réalisateur émérite de son nouvel album (qui a aussi bossé avec les Rita Mitsouko, Louise Attaque, The Cure et Bowie), notre critique trouvait la trajectoire d'Anik Jean cocasse par rapport à la chanson vitriolique de son ancien collaborateur et n'a pu s'empêcher de le souligner.
Bien entendu, l'équipe d'Anik Jean n'a pas apprécié et il semble que Jean Leloup non plus… Pourtant, on n'invente rien là! Olivier Robillard-Laveaux ne fait qu'émettre une hypothèse cocasse, point barre. Avouez que, quand on y pense, il est difficile de ne pas faire le rapprochement!
Les gens ne font pas toujours exprès.
Lorsque j’étais adolescente,j’avais écrit deux recueils de poèmes. Je m’étais basé sur mes rêveries de jeune filles amoureuse de Dieu et de la nature pour parler de la vie, selon moi. Mais à chaque fois que je demandais à une personne en qui j’avais confiance de lire mes poèmes et de me faire une critique, je recevais toujours les mêmes reproches lesquelles sont : »Tu copies les grands poètes français. Untel a déjà écrit ceci un autre a déjà écrit cela. » À la fin, je ne pouvais plus supporter les accusations de ces personnes. Alors un jour, j’ai flanqué mes deux recueils dans une poubelle de l’église adventiste située sur la rue Valdombre. À partir de ce moment, j’éprouvais de la difficulté à m’ouvrir aux autres et encore moins à leur faire confiance. C’est ainsi que petit à petit j’ai déserté les églises pour me retrouver seule sans amis (amies). J’avais fini par placer ma confiance dans les livres. La même chose s’est reproduite à l’Université de Montréal quelques années plus tard. Un prof que je nommerai pas m’avait accusé de plagiat. Je ne savais même pas la signification de ce mot et je ne savais même pas que de grands écrivains avaient formulé les mêmes idées que moi. Mais j’étais incapable de me faire entendre alors, j’ai laissé tomber la session et je suis allée m’inscrire à un cours de soins de longue durée pour aider les vieillards en perte d’autonomie. Le milieu n’a jamais voulu me laisser travailler à ce titre. Aujourd’hui, je sais que je n’ai pas le bagage qu’il faut pour faire ce travail.
Par ailleurs je constate que la vie est faite d’échos. C’est ce que j’ai essayé de communiquer dans mon blogue du 24 décembre 2007 intitulé Avez-vous écouté Big Girl (you are beautiful). Aujourd’hui, je ris des coincidences qui ne sont pas toujours en ma faveur. Vous voyez, je m’améliore. Je ne suis pas susceptible. J’apprends à composer avec mon entourage. Mais cela demande un peu de vécu et de maturité. et c’est grâce à mes études à l’Uqàm que je parviens à raisonner ainsi. Ceci dit, personne n’est à blâmer, car tout concorde pour dire qu’il s’agit d’une drôle de coincidence. En passant, mon clavier ne me donne pas tous les accents.
À la prochaine.
ils ont beau chialer et brailler, mais faut tout de même dire que le parallèle est,en effet, excellent.
pis ça fait dur son album et tout c’qu’il y a autour. sonne rock indie nord américain. à ronfler.
En fait, compte tenu de ventes très moyennes (selon certaines sources anonymes, son trashy saloon aurait vendu beaucoup moins d’unités que beaucoup de groupes locaux qui ne sont pas signés), je ne comprend pas pourquoi l’empire de la platitude,DKD, pousse encore Anik Jean, une artiste qui sonne préfabriquée pour la radio et dont je ne crois pas me tromper en disant que les gens en ont foutrement marre de ce caca auditif qui est servi aux pauvres bougres qui écoutent encore la radio commerciale!
J’avais compris ce que ORL voulait insinuer mais c’est tout de même cocasse en effet.
Si on parle ici de coïncidence, la pochette de son nouvel album ressemble étrangement à l’affiche du film de Tim Burton « Sweeney Todd ».
Bref, son album sonne rock commercial. Il y en a qui aiment ça. Tant mieux pour eux. J’aimais mieux « Trashy Saloon ».